Ils se sont rassemblés à près de 2.400 motards, le 10 octobre à Clermont-Ferrand, réunis sous les bannières des antennes du Puy-de-Dôme de la Fédération française des motards en colère (FFMC 63), mais aussi de l’Allier (FFMC 03) et de la Haute-Loire (FFMC 43).
Rendez-vous était donné a 14h place du premier Mai, avec un départ à 15h pour un parcours de 16 km dans la capitale auvergnate, ponctué de deux petites haltes.
L’une sous un panneau « centre-ville » où furent exposées des motos d’avant 2000, et réalisé un marquage sur l’interdiction de circuler.
L’autre au centre-ville, où une petite délégation des Motards en colère a rendu visite au local d’Europe Écologie Les Verts (EELV) pour refaire la déco de leur piètre « vitrine ». Traditionnellement le cortège s’est en suite rendu place de Jaude pour terminer la journée par une distribution de tracts.
En déplacement au sommet du Puy de Dôme, la ministre de l’Écologie Ségolène Royal a commenté, dans le quotidien La Montagne, les manifestations de la FFMC : « Les motards manifestent un peu partout, oui, mais il ne s’agit pourtant pas de prôner l’extinction des deux-roues. Pour réduire la pollution, tous les moteurs doivent s’améliorer, y compris ceux des deux-roues même s’ils ne sont pas les plus polluants. Au lieu de manifester, il faut sortir de ce problème par le haut et essayer de trouver des solutions tous ensemble », a estimé Ségolène Royal.
Les représentants de la FFMC, qui viennent de passer trois ans en réunions de concertation au sein du Conseil national de la sécurité routière (CNSR), et se sont vus le 2 octobre imposer des mesures répressives par les ministres lors du comité interministériel de sécurité routière, apprécieront le sens de la concertation de ce gouvernement…
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