Propositions
« Nous avons fait des propositions à la mairie de Paris pour que des places supplémentaires soient installées, rapidement, dans la capitale », souligne Jean-Marc Belotti, coordinateur de la FFMC Paris Petite-Couronne.

« Nous demandons de simples emplacements matérialisés par de la peinture au sol, sans mobilier urbain, sans barrière, sur les trottoirs larges entre les arbres. Nous proposons également du stationnement intelligent : matérialiser des places à l’entrée des parkings souterrains, où une voiture ne peut se garer, mais une voire deux motos, si. Idem juste avant un passage piéton, en surface… L’adjoint au maire chargé de la circulation, Julien Bargeton, nous a dit qu’il était d’accord. Reste à confirmer les promesses… »

Stationnement souterrain
La FFMC-PPC se montre en accord avec l’idée de développer le stationnement souterrain payant, mais à deux conditions : « que ce soit une solution alternative, la priorité allant au stationnement gratuit en surface, précise Jean-Marc Belotti. Et que le prix soit proportionnel à la place qu’occupe un deux-roues motorisé, soit un tiers de celui d’une voiture ».

Bikers
La Fédération des Bikers de France (FBF), qui compte 2.500 adhérents et tenait son assemblée générale annuelle ce week-end, a officialisé son soutien à la FFMC : « nous sommes favorables au stationnement des motos sur le trottoir », soulignait Jean-Claude, son président. La FBF se bat, par ailleurs, pour que les motos préparées puissent circuler librement, dans la capitale et partout en France.

Problème francilien
« J’ai pas mal de collègues qui ont des problèmes avec le stationnement à Paris », insiste Hervé, coordinateur adjoint de la FFMC de l’Essonne, qui circule en Suzuki GSX-R 600. « Il existe des parkings deux-roues dans la capitale, mais ils sont souvent saturés. Il faut laisser le stationnement gratuit car les autorités doivent prendre en compte le fait que circuler à deux-roues contribue à fluidifier le trafic : il y a 150.000 motards qui entrent dans Paris quotidiennement. Si ces usagers venaient en voiture, cela contribuerait à grossir les embouteillages ».

3 PV par mois !
D’autres ne sont pas forcément militants, mais tenaient à être présent : « Je circule depuis deux ans à Paris, au guidon de ma 900 Thruxton, et travaille dans le 2e arrondissement, au centre », explique Jonathan. « Niveau stationnement, c’est la galère, je passe en moyenne vingt minutes chaque matin à chercher une place. J’ai mon petit budget prune, j’en prends 3 à 4 par mois, sans compter les demandes d’enlèvement. Dans le 2e arrondissement, ils font vraiment la chasse aux 2-roues ».

3-roues solidaires !
Michel, lui, ne demande pas à stationner sur le trottoir. Et pour cause, il circule en trike Rewaco préparé sur la base d’une Suzuki 1500 Intruder. « J’adore la moto et je soutiens les copains qui continuent à rouler. Moi, je prends une place de voiture si j’ai besoin. Mais il n’y a pas assez de place pour les 2-roues ! Si vous voulez vous garer avec civisme à Paris, pour ne pas empêcher les piétons de passer, c’est difficile. Lorsqu’une moto est garée correctement sur un trottoir, ça ne gêne personne, reconnaissez-le ».

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