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Yamaha 500 XV : suspensions fatales

Si l’on en croit la forte mobilisation du week-end dernier, un grand nombre
d’usagers de la route en France semble inquiet d’une certaine « inflation
sécuritaire » en termes de sécurité routière. Leur colère se cristallise autour du projet de baisse des vitesses sur les départementales, à 80 km/h. Que
répond le délégué SR du gouvernement à ce mouvement de protestation ?


Les Français partagent tous l’objectif de faire baisser le nombre de personnes tuées et blessées sur les routes. La grande majorité des usagers respecte les limitations de vitesse puisqu’à ce jour 75 % des détenteurs du
permis possèdent leurs 12 points et 90 % disposent de 10 points et plus. Pour le reste, manifester est un droit. Nous n’avons pas à commenter les rassemblements que vous évoquez.

Cette mesure de baisse à 80 km/h n’est qu’au stade de projet. Pensez-vous qu’elle sera appliquée avant l’été, comme on l’entend chez les spécialistes ?


Vous avez raison de rappeler qu’un abaissement de la limitation de vitesse sur les voies bidirectionnelles du réseau secondaire n’est, à ce
stade, qu’une hypothèse de travail. Il s’agit d’une réflexion menée au sein d’un organisme indépendant et pluraliste, le CNSR (Conseil national de la sécurité routière). La concertation se poursuit au sein du CNSR qui fera un certain nombre de propositions au ministre de l’Intérieur lors de la prochaine réunion plénière.

Dans sa décision de l’appliquer, le gouvernement et le ministre de l’Intérieur, conseillés par la Sécurité routière, tiendront-ils compte de cette manifestation ?


Toutes les opinions y seront entendues puisque la Fédération française des motards en colère et l’association 40 millions d’automobilistes sont représentées au sein du Conseil.

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