Alors que l’on pressentait un adoucissement de la politique de sécurité routière, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a déclaré, vendredi 22 février, qu’on « ne peut pas dépénaliser les délits routiers ».

Surpopulation carcérale
Le débat s’ouvre au moment où le garde des Sceaux, Christiane Taubira, mène des travaux dans le cadre de la Conférence de consensus sur la récidive. Mettant en cause l’efficacité de la prison, des experts ont émis 12 préconisations pour développer des peines alternatives.

Contravention plutôt que prison
Il n’est pas question de dépénaliser les délits routiers, mais d’en « contraventionnaliser » certains. Ces délits relèveraient toujours de la justice pénale, mais ne seraient passibles que d’une contravention au lieu d’une peine de prison.

Débat interministériel
Le ministre de l’Intérieur n’y est pas favorable. « La sanction doit venir dès le premier délit, et elle doit être exemplaire, a-t-il expliqué. Un débat s’ouvre sur la surpopulation carcérale, mais il ne peut y avoir aucune faiblesse, c’est toute la société française qui doit retrouver le sens de l’autorité. » Le débat reste ouvert.

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