Un succès français que Sym doit surtout à une équipe d’importation dynamique et efficace qui, sans esbroufe exagéré, a su en assez peu de temps monter un vrai réseau. Autre clé de la réussite de cette structure : avoir réussi à faire comprendre à l’usine que les standards de design asiatiques ne correspondent pas forcément aux goûts de la clientèle française.
 La gamme Sym vendue en France comporte ainsi quelques différences avec le matériel de la San Yang Motorcycle (SYM) vendu dans toute l’Asie. Un matériel bien souvent peu différent de ce qui existe chez à peu près tous les constructeurs chinois. Le luxueux scooter Sym GTS 125 (aussi en 250) est le plus parfait exemple de cette interactivité.
 En revanche, la moto XS 125 est un clone intégral de ce que l’on peut trouver chez Jincheng (125 Abila) ou chez Keeway (125 Speed- groupe Zongshen) et chez des dizaines d’autres.

À l’arrivée en masse des chinois de Chine, il pouvait être craint pour Sym et les autres asiatiques non japonaises et non chinoises (Kimco, Daelim, Hyosung). Force est de reconnaître que pour l’instant, la situation leur profite plutôt bien.
 Occuper un peu partout un terrain de proximité quelque peu déserté par des Japonais trop embourgeoisés s’est à terme avéré payant. Ceci dit, maintenant la déferlante chinoise est cette fois là, et bien là. Et les Taiwanais, Coréens et autres vont devoir développer un peu plus leur imagination, leur créativité et surtout leur sens du service au client pour pouvoir lutter.