Essai

Mash fait fabriquer ses motos en Chine, mais c’est en France que le cahier des charges est réalisé. Ainsi, la Mash 125 Seventy Five colle aux goûts européens, notamment du côté de la décoration et du look de ces machines (chouette, le pot saucisson !). Sur ce plan, la réussite est totale.

Sur la même base que la Mash Seventy, ce modèle reçoit des roues de 17 pouces, un plus grand disque de frein avant, un disque arrière, une fourche inversée et de nouveaux amortisseurs. Le tout vendu à un peu plus de 2.000 euros, belle performance.

Première approche
Avec sa selle relativement basse, son bouchon d’essence fermant à clé, son compteur chromé à affichage des 5 rapports de boîte (pas très lisible au soleil) et la double indication des distances (miles et km), l’équipement de la Mash Seventy Five donne plutôt confiance. Même si la béquille est dépourvue de sécurité.

La moto est légère, et le gabarit global n’a rien d’impressionnant. Un point rassurant pour les débutants, et de bon augure par rapport à la maniabilité de la bête.

Au guidon : facile !
Le mono 125 se met sur « On » facilement grâce au démarreur électrique, même à froid grâce au starter accessible sur le carburateur. Coup de gaz, le moteur monte dans les tours sur chaque rapport, le caractère du moteur se montrant un peu linéaire (ce n’est qu’une 125).

La démultiplication courte compense, et la machine reste vaillante sur les premières vitesses. Les 100 km/h sont facilement accrochés, il faut juste supporter quelques vibrations dans les pieds à partir de 80 km/h. Les performances sont logiquement modestes, mais suffisantes pour les petites balades et en ville. On en voudra d’autant moins à cette 125 que la conso n’excède pas 3 litres au 100, lui conférant une autonomie de près de 300 km.

Côté partie-cycle : en progrès
Sur cette version, les suspensions sont en progrès et la tenue de route ne pose pas de problème. La garde au sol est convenable, elle permet de grimper sur les trottoirs pour stationner. Tandis qu’en virage, il faut sacrement se cracher dans les mains pour frotter le bitume en prenant de angle !

Comme nous l’avions supputé, la maniabilité est remarquable, mais les amortisseurs arrière, tout de même trop fermes. Cela se ressent durement sur des voies défoncées. Plus souples, le confort eut été parfait. Dommage, car le sans faute n’est pas loin, d’autant que les freins à disque avant et arrière font bien le boulot. Le freinage est en progrès par rapport à la Seventy.

Verdict
Pour celui qui cherche une moto utilitaire urbaine sans sacrifier le style, cette machine est quasi idéale, avec son look à croquer et sa consommation de fourmi. À l’usage, la qualité de la fabrication made in China semble correct… et le prix reste contenu.

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Fiche technique

Mash 125 Seventy Five (données constructeur)
Moteur
Monocylindre 4T, simple arbre à cames
Cylindrée : 124 cm3
Allumage : électronique
Démarrage : électrique
Refroidissement : par air
Puissance maxi : 11,6 ch à 8.750 tr/mn
Vitesse maxi : 105 km/h
Partie-cycle
Suspension avant : fourche télescopique Ø 38 mm
Frein avant : disque Ø 300 mm
Frein arrière : disque Ø 220 mm
Pneu avant : 110/70-17
Pneu arrière : 130/70-17
L x l x H : 1970 x 790 x 1115 mm
Hauteur de selle : 780 mm
Poids à sec : 110 kg
Réservoir : 14 litres
Garantie 2 ans pièces et main d’œuvre, kilométrage illimité
Prix : 2.145 €

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