Rien n’est moins sûr que le climat sur le plateau des Millevaches. Certaines années sont printanières, d’autres frigorifiques. 2018 était très diluvien, suffisamment pour inciter certains à quitter le campement plus tôt que prévu. Même préparée a affronter le froid, près de la moitié des participants a profité, samedi matin, d’un moment de répit relatif - bruine au lieu de déluge - pour plier bagage. Aucune amélioration n’était prévue avant lundi.

Malgré ces conditions météos déplorables - vent permanent et rafales puissantes - les amateurs d’hivernales purs et durs sont restés présents samedi soir pour partager l’amitié et les spécialités culinaires de chacun, le tout, autour d’un bon feu de bois.

Petit retour en arrière, Michel Perdrix, créateur du rassemblement en 1969, avait choisi le plateau des Millevaches pour ses conditions atmosphériques très rudes. Victime de son succès, la concentre prit fin en 1974 pour ne renaître qu’en 2009 sous l’impulsion du Moto Club Meymacois.

Pourquoi Millevaches ? En patois local, une « vache » est une source et ce plateau - qui culmine a 977 mètres d’altitude - en possède plus de 1000, d’où son patronyme.

En résumé, ce 10e anniversaire copieusement arrosé, n’aura pas réussi à décourager les amoureux du genre. Pour preuve, ils parlent déjà de l’édition 2019. Rendez-vous dans un an, même endroit, même heure !

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