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Anonyme
le 29 juin 2017 à 12:20

Mobilité urbaine : Barcelone vs Paris

Ah Barcelone, … on l’aime cette ville, et ce n’est pas sans raison qu’elle attire tant de touristes chaque année. Alors bien sûr, on sera marqué par ses plages, par les délirantes constructions d’Antonio Gaudi , par la richesse des musées comme la fondation Miro, on se régalera de tapas, et on applaudira aux victoires du barça. Comme toute grande agglomération , Barcelone doit répondre aux besoins de mobilité de ses habitants et des nombreux touristes. Pour cela, Barcelone est plutôt bien équipé, avec les bus, métros et tram, les très nombreux taxis, les vélos individuels et partagés, et … les 2 roues motorisés. C’est frappant, les barcelonais ont largement adopté ce mode transport. C’est d’ailleurs la ville européenne qui en compte le plus ! Plusieurs facteurs y concourent : la météo est souvent clémente et la ville favorise cet usage en ayant aménagé de très nombreuses places ou zones de parking gratuits. Cela peut être sur la chaussée, ou sur les trottoir, lorsqu’ils sont assez larges pour cela. A Barcelone, ça roule donc, et à bon rythme, bus compris. Finalement, ce n’est pas idiot, plus on roule vite, moins longtemps on occupe la voie.
Utilisant une moto de plus de 20 ans en région parisienne, je n’ai pu m’empêcher de comparer les deux situations. A Paris, on rend la vie de plus en plus compliquée et chère aux utilisateurs de 2 roues motorisés, et on a l’impression qu’un des objectifs et de ramener la vitesse moyenne de circulation à celle d’un piéton, voire moins. On envisage sérieusement de faire payer le parking aux 2 roues, bref, on l’a compris, on veut mettre tout le monde dans les bus et les métros, ou sur des vélos. Au lieu de fluidifier le trafic, à Paris, on le freine, ce qui servira probablement à justifier sa suppression pure et simple. Barcelone montre une autre voie, faite d’équilibre et de complémentarité entre les solutions. C’est le pragmatisme qui s’impose et non le dogmatisme. A méditer ...