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Moto Tour 2006 Denis Bouan Moto Tour 2006 Philippe Pinchedez,

Cette édition du Moto Tour voit d’ailleurs un chamboulement de l’ordre « logique » des choses, puisque actuellement la tête du classement est dominée par des novices, alors que les habitués de ce Moto Tour connaissent des difficultés.

C’est ainsi que la deuxième place du classement provisoire est occupée par David Le Bail et sa Yamaha R6, 22 printemps au compteur. C’est un pilote à surveiller car tout semble lui réussir « Cela fait 5 ans que je cours et j’ai gagné la Coupe de France Promosport en 2004. Je participe régulièrement au championnat de course de côte de France et de Bretagne. Comme j’obtiens de bons résultats en rallye et en circuit, je me suis dis que le Dark Dog Moto Tour étant un mix des deux, serait l’idéal. Je suis arrivé sans avoir réalisé de reconnaissances et sans stress et je suis vraiment satisfait du résultat. »

Etre dans les premiers au Moto Tour implique « qu’il faut être à l’aise aussi bien sur piste, que sur spéciale sur route, savoir manier sa moto aussi bien de nuit que sur de longs trajets, savoir respecter une moyenne horaire tout en allant vite lors des spéciales » analyse Marc Fontan l’organisateur.
- Cela bien entendu, ne peut marcher que si le couple « pilote-moto » est à l’unisson. « C’est aussi un moyen de trouver la moto la plus polyvalente »

Le troisième à figurer au classement provisoire est Jehan D’Orgeix, (Triumph 675 N°11) qui est à 21 secondes du leader. Lui aussi débute dans la partie

« C’est mon premier Dark Dog Moto Tour, et mon premier rallye. Alors je suis prudent car je n’ai pas l’habitude des spéciales sur route, ni du système de pointage avec des temps impartis.
- J’essaie de ne pas commettre d’erreurs. J’ai eu un peu de mal sur le circuit Carole avec des pneus de route sur piste humide, alors j’ai assuré.
- Par contre je suis heureux d’avoir dominé la spéciale de nuit sur le circuit de Magny Cours, c’est bon pour le moral ! Je suis agréablement surpris de l’ambiance qui règne ici mais il faut aborder la course avec du recul : savoir forcer tout en gardant la tête froide, car j’ai déjà remarqué qu’il faut piloter différemment suivant les étapes. »

Mais ce classement est loin d’être figé. Tout peut encore arriver, témoin la remontée de Serge Nuques sur Yamaha 1000 FZ1, qui fait un bond de 10 places dans le classement et pointe désormais 7e, malgré une chute lors d’une des spéciales du mercredi 27 septembre au matin.

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