Vincent Julé-Parade (à droite) préside la Commission Deux-roues du CNSR. À sa droite lors de la présentation de la dernière campagne de la Sécurité routière (motomag.com 01/06/07) : Cécile Petit, la conseillère interministérielle à la sécurité routière et Jean Chapelon, le responsable de l’ONISR*.

Les experts en question sont des associations de victimes, des spécialistes comme le professeur Claude Got et, en moto, des assureurs telle la Mutuelle des motards et Axa-Club 14. La Fédération française des motards en colère (FFMC) a claqué la porte de cette institution en 2004, au motif que ses travaux ne servaient à rien.

Les Motards en colère ont quand même participé l’année dernière aux réunions de cette commission Deux-roues, présidée par Vincent Julé-Parade, également vice-président de l’association Victimes et citoyens.

Propositions de... la FFMC

Les propositions (encourager le port d’équipements de protection, inciter les constructeurs à développer la sécurité active, renforcement du rôle des M. Moto...) ont déjà été défendues pour la plupart d’entre elles par la FFMC, depuis des années. Peut-être recevront-elles plus d’écho, maintenant que l’institution s’en empare... On peut en douter.

Le réseau des M. Moto, par exemple, est complètement démantelé à cause de la décentralisation. Le CNSR préconise également d’établir de nouvelles modalités pour les épreuves pratiques du permis moto. Seul hic, la réforme des permis de conduire se traite désormais au niveau européen. Il y a donc peu de chances que les mesures préconisées voient le jour... Mais au fait, le CNSR, à quoi ça sert ?

Publicité

Commentaires (8)

Infos en plus