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La Flandria 1964 de « Lucien » Margerin La fierté du créateur Beauté plastique des poignées d’hier Quand Flandria damait le pion à Zundapp

Reprendre le « flandro »
- Petit drapeaux en tôle sérigraphiée dans les rayons arrières, bidules en plastique multicolore à l’avant, drapeaux à tête de mort sur les gardes-boue, un autocollant sur le réservoir. Inévitables poignées en ’plastoc’ à cuvette à l’effigie de Esso, queues de tigre ou autres bidules réfléchissants, superbe selle léopard (d’origine sur l’Ultra sport 1962) complète la déco kitchissime.
Toute la panoplie du prolo loubard, customiseur des sixties, est au rendez-vous.
- Mais pourtant, c’est pas ça ! Parce que là, c’est trop bien fait et ça sent pas assez la frite trop grasse. On sent trop bien l’oeil habitué à composer, à ne rien laisser au hasard !

Trop belle pour être vraie
- Loin de nous l’idée de reprocher son sens artistique à l’auteur de « Lucien ». -Les vraies « loubardomobiles », qui traînaient devant le manège des « autoscotères » sur les fêtes foraines, exhibaient certes bien les mêmes ingrédients.
- Allez savoir pourquoi, le résultat était loin d’être aussi réussi. Pour être franc, on les avait même rendues tellement vomitives, ces « Flandro » et autres « Malag », qu’il valait mieux ne pas les copier telle que.
- Si leurs propriétaires avaient bien eux aussi l’œil, c’était cette fois pour vraiment monter tout ce qui se pouvait chouraver au… bazar.

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