Du côté des 2-roues, le Nice Motor Show permettait notamment de profiter de démonstrations de trial, de représentations de boule de la mort et de parades customs. Mais le cœur du spectacle se situait sur l’immense esplanade aménagée en circuit, avec un seul mot d’ordre : drift.

Des courses qui dérapent
Le drift moto est une discipline récente, qui souffre encore d’un manque de visibilité pour le grand public. Le festival accueillait la Drift Fighters Cup, conçue selon un principe original. Quatre pilotes s’affrontent en course sur un circuit serré de type karting/supermotard, le tout en dérapage ! Les zones de drift sont matérialisées par des cônes positionnés dans chaque virage qui doit être négocié par les pilotes roue arrière en glisse - au freinage, à l’accélération ou en combinant les deux - sans reprise de grip. Quatre juges, un par pilote, surveillent chaque manche.

Le drift, même en scooter
Toutes les motos sont acceptées, mais on retrouve généralement des sportives de 600 et 1000 cm3. En plus des sportives, le show a été assuré par des supermotards et même des engins uniques, comme le T-Max Supermotard créé par Aloisi 2-roues, atelier niçois spécialisé dans la préparation du maxi scooter Yamaha. Cette année, il y avait deux catégories de pilotes : les rookies et les confirmés. La coupe a été remportée par Thibaut Nogues, le stunter professionnel originaire de Nice.

Du drag pour faire monter la température
Pour patienter entre deux courses de moto sur la piste aménagée, le public profitait de shows de dragsters. Il était bouche bée lorsqu’un monstre de guerre est apparu : le « Fire King II » de Donald Pottier. Équipée d’un turboréacteur d’avion de chasse américain (Northrop F-5 Tiger), cette machine développe plus de 2 tonnes de poussée et 6000 ch pour environ 750 kg ! Je vous laisse imaginer les réactions des spectateurs lorsque le pilote a lâché les flammes et la fumée !

Qui en veut encore ? On termine avec le Limbo Drift !
En marge des manches de la Drift Fighters Cup, il y avait aussi d’autres formes de drift à deux-roues, avec des shows de stunt et surtout le Limbo Drift. Le Limbo Drift ? Comme pour la danse éponyme, le pilote doit passer sous une barre sans la toucher, à moto bien sûr et avec la roue arrière en dérapage ! Il faut une sacrée technique pour relever ce défi impressionnant à regarder. C’est encore Thibaut Nogues qui s’est imposé, avec un dernier passage réussi à seulement 95 cm ! Voilà qui finira par convaincre les sceptiques que le stunt est un art à part entière qui impose une sérieuse maîtrise du guidon.

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