Gain la nuit
« La baisse de bruit se situe autour de 1,7 décibel pour les véhicules légers et 1,2 décibel pour les poids lourds, soit une baisse équivalente à ce qui pourrait être obtenu par une réduction de 15 à 20 % du trafic, poursuit-elle. La réduction du niveau sonore sera donc appréciable pour les riverains la nuit ».
Conducteurs hostiles
L’Automobile Club Association, elle, se montre hostile à la mesure : sur le périphérique, « la vitesse moyenne est de 37 km/h avec des pointes à 42,6 km/h certains lundis du mois d’août ». Elle se montre en phase avec la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC) : « Les véhicules se traînent à une vitesse moyenne de 37 km/h. Les Franciliens qui l’empruntent chaque jour au ralenti ne demanderaient pas mieux que de pouvoir rouler au moins à 70 km/h pour retrouver un peu de cette mobilité dont on nous parle tant et qui se réduit inexorablement ».
16 radars
Gain de nuisances sonores et atmosphériques ou pas, la baisse de la limitation à 70 km/h sur le périph’ aura au moins une utilité : un gain financier pour le Trésor Public, au moins dans les premières semaines suivant la publication du décret : le périphérique parisien est, depuis 2013, surveillé par 16 radars automatiques fixes, qui risquent fort de crépiter, aux moments de la journée où la circulation redevient suffisamment fluide pour laisser aux autos comme aux motos la possibilité d’accélérer un minimum.
Rappel : implantation des 16 radars fixes du périphérique parisien à la fin de l’année 2013 :
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