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Michaël Youn, du cinéma à la réalité Mikael Youn et la police : coups, insultes…

Le comédien Michaël Youn est connu pour ses frasques devant les caméras de télévision et de cinéma. Mais cette fois, le héros du film « Coursier » a eu maille à partir avec les policiers dans Paris. L’affaire pourrait avoir une suite devant les tribunaux.
Cet incident somme toute banal prend des proportions démesurées de par la notoriété du principal intéressé. Mais il reflète des relations tendues avec la maréchaussée, un problème que connaissent les conducteurs de deux-roues motorisés dans Paris.
L’histoire est rapportée par le quotidien Le Parisien sur son site Internet.

Sens interdit et défaut de port du casque
« Lundi soir, vers 19 heures, Michaël Youn a été arrêté dans le 18e arrondissement de Paris, alors qu’il remontait une rue à contresens sur son scooter, relate Le Parisien. Les versions divergent sur les conditions de l’interpellation de l’humoriste. Deux plaintes ont été déposées : celle de Michaël Youn contre les forces de l’ordre pour coups et blessures, et celle de deux policiers contre le comédien pour outrages et violences. » Il n’est pas question, bien sûr, de cautionner dans cet article le non-port du casque et le fait de rouler en sens interdit.

Relations tendues
Et la « vidéo » (en fait, un témoignage audio) disponible sur le site web Leparisien.fr ne donne qu’un point de vue, celui du comédien. Pas celui des policiers qui l’ont interpellé. Elle constitue un témoignage partial. Mais nous en parlons, car elle nous paraît représentative d’un certain état d’esprit qui, hélas, se développe : les relations entre la police et les citoyens, notamment à Paris, et notamment en rapport avec des problèmes de circulation routière, de stationnement, et de deux-roues motorisés, se dégradent.

Conduite apaisée ?
La pression des policiers, notamment en ville, semble peu en rapport avec la notion de sécurité routière. Elle implique un durcissement des rapports humains, incompatible avec la notion service public. Certes, Michaël Youn a beau jeu de se plaindre. Il n’avait qu’à mettre son casque et ne pas rouler en sens interdit, même sur quelques mètres. C’est facile pour lui, les micros se tendent dès qu’il veut l’ouvrir, surtout pour engager une polémique.
Grâce à sa notoriété, son problème devrait se résoudre rapidement, devant les tribunaux ou autrement. N’empêche, cet état d’esprit qui aboutit à accroître la violence des rapports humains dans la circulation, notamment en ville, existe. Et il ne contribue pas à apaiser les comportements des conducteurs.

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