C’est une situation ubuesque à laquelle doit faire face un policier de la brigade motocycliste de Paris : un accident de la circulation, survenu en 2009, a rendu son casque de service inutilisable. « Depuis près d’un an, ce policier est convoqué de service en service afin de lui proposer des casques qui ne correspondent pas à sa taille, soit trop petits ou trop grands », déplore le syndicat de policiers Alliance, dans un communiqué publié le 8 septembre.
Moto sans casque ?
Le fonctionnaire ne peut plus remplir sa mission : ni escorte ni contrôles routiers, il est cantonné au banc de touche, dans les locaux de la brigade sur l’île de la Cité à Paris ! Et le syndicat Alliance de s’interroger : « L’administration serait-elle ruinée au point qu’il faille faire appel à la générosité publique afin de financer le casque de notre collègue ? » Que l’administration ne veuille pas casquer, on veut bien, mais ne serait-ce pas plutôt l’agent de police qui ferait sa mauvaise tête ?
