Cette opération nécessite aussi de modifier le calage et l’allumage, le fonctionnement sur trois cylindres étant différent.
Au final, le résultat obtenu est un moteur de 520 cm3 développant 100 ch, soit près de 50 % de puissance en plus. Ce qui est comparable à une 250 de GP actuelle.
La partie-cycle a quant à elle été conservée, tout comme la boîte de vitesses. Cette dernière, réputée pour sa robustesse, pouvant largement accepter le surcroît de puissance.
À ce jour, Dominique Bréjat a construit trois moteurs : le premier équipe un side-car, le second est celui qui fait l’objet de cet article, le troisième étant un bouilleur de rechange.
Les premiers tours de piste du proto se sont avérés satisfaisants. La moto est saine et puissante, seuls quelques détails restent encore à mettre au point.