…Mais leur projet m’est apparu convaincant et intéressant pour notre région. J’en ai donc référé au président du Conseil général. C’est sans à priori que nous avons décidé de creuser l’idée ensemble. Après avoir visité plusieurs pôles mécaniques et circuits (Alès, Le Mans, Croix-en-Ternois, Carole, etc.) nous avons constaté qu’il y avait une énorme demande pour ce type d’infrastructures. Le circuit du Mans étant saturé, il y a donc une place pour nous sur ce marché. Il nous est aussi apparu comme un moyen efficace de créer des emplois pérennes sur notre territoire. »

MM : Quelle sont vos priorités sur ce projet ?

J-C T : « Nous souhaitons avant tout créer des emplois. Un pôle mécanique permettrait à de nombreuses entreprises de la filière mécanique de s’installer chez nous, générant ainsi des embauches et de véritables retombées économique. Des fabricants, concessionnaires et des entreprises dédiées se sont déjà montrés intéressés. Des hôtels devront aussi être construit pour accueillir les participants aux compétitions, congrès et salons qui y seront organisés. Il est aussi primordiale que ce pôle soit auto-financé, les coûts de construction ayant été estimé entre 10 et 20 millions d’euros. »

Quelle place sera réservée à la moto ?

« Il est un peu tôt pour répondre précisément à cette question, mais nous souhaitons évidemment que les particuliers qui cherchent à « s’exprimer » sur la route puisse le faire sur ce circuit. Par contre, nous ne recevrons jamais de moto de Grand Prix, elles sont bien trop bruyantes ! »

Quelle sera l’activité principale sur ce circuit ?

« On peut y imaginer beaucoup de choses et rien n’est encore arrêté. Cependant, l’approche pédagogique aura je l’espère une place de choix dans ce projet. Les écoles et les collèges seront conviés à des activités d’éveil aux risques de la route. Des stages de perfectionnement à la conduite seront aussi organisés. Enfin, ce circuit servira aussi au développement des futurs véhicules propres. »

Quel est l’avancement réel du projet ?

« Nous en sommes aux prémices. Mon équipe doit maintenant convaincre le conseil communautaire afin de lancer réellement le projet. Nous devrons ensuite trouver un site de 40 hectares minimum. Des maires ont déjà été contactés et des terrains pressentis, mais aucune décision n’a été prise. J’ai cependant jugé nécessaire d’en parlé dès maintenant, plutôt que de laisser La rumeur nuire à ce véritable projet de territoire. »

Propos recueillis par FB

Publicité