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Comparatif dorsales : la vidéo du making-of

Comparatif dorsales : le making-of (MM sept. 2011, en kiosque le 25/08). Crash ! Bang ! Pfff ! Tester l’efficacité d’une dorsale réclame de l’énergie et du matériel de précision. Découvrez dans cette vidéo comment la capacité d’absorption de ces protecteurs a été évaluée. N’oubliez pas vos bouchons d’oreilles...

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Comparatif dorsales : double homologation Comparatif dorsales : progrès technologiques Comparatif dorsales : protecteur pectoral

Les spécialistes du domaine, utilisant leur savoir-faire sous leur propre marque ou pour des équipementiers, ont réalisé des progrès notables tant sur la capacité à absorber l’énergie d’un impact que sur la souplesse ou le poids.

Le meilleur exemple vient de la marque anglaise D3O, dont les Viper Pro et FLO 2 équipent respectivement les dorsales Racer et Scott. Ces protections, à peine perceptibles, laissent nos essayeurs dubitatifs : « Tu es vraiment sûr que ça protège ? » Les dorsales « planche à pain » ont visiblement, hélas, encore un bel avenir.

Autres éléments susceptibles d’améliorer la protection, les protecteurs de thorax ou d’abdomen. Leur pertinence a été mise en valeur par Aprosys, une compilation d’études sur les blessures subies par les motocyclistes lors d’accidents. Logiquement, la tête et le torse arrivent en tête du classement des zones sur lesquelles les traumatismes sont les plus graves.

Si le crâne et le dos ont déjà leurs protecteurs (casque, dorsale), il n’en va pas de même pour le thorax ou l’abdomen. Un manque en passe d’être comblé par quelques modèles couplés à des dorsales dont les équipementiers italiens (Dainese, Spidi, Alpinestars) se sont fait une spécialité.

Impressionnant au premier regard, ces renforts combinés sont aussi simples à utiliser qu’une dorsale seule. Seul problème les concernant, la norme qui doit leur être appliquée (EN1621-3) est toujours en cours de finalisation.

Dainese a néanmoins pris les devants en certifiant son modèle selon le projet de norme (prEN 1621-3). Cette démarche est légale, mais l’équipementier devra revoir sa copie en cas de conclusion divergente.

Sans attendre, nous avons demandé à l’IFTH (Institut français du textile et de l’habillement) de mesurer l’efficacité de l’ensemble de ces protecteurs, selon le protocole appliqué aux dorsales (voir procédure).

Le but ? Hiérarchiser ces équipements de sécurité – tous homologués – selon leurs performances. Résultat, les écarts varient du simple au double entre la Tryonic Feel 3.7 (4,78 kN) et la dorsale du combiné Alpinestars SMX Bionic (10,56 kN). Un argument à prendre en considération avant de débourser plus de 100 € pour l’un de ces produits.

Quant aux protecteurs frontaux, leurs qualités absorbantes équivalent, avec des valeurs comprises entre 13,22 et 14,67 kN – Vidal excepté (27,53 kN) – à celle d’une dorsale de niveau 1. Des valeurs encourageantes pour des produits encore précurseurs.

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