La position de conduite est certes sportive mais loin des standards japonais en la matière. Ceci dit le confort en a pris un coup, par rapport à la 1100, du fait d’une selle peu rembourrée et de bracelets encore plus bas...

Les évolutions urbaines se passent sans trop de stress, mais le manque de souplesse de l’ensemble moteur-boîte demande un savant dosage des gaz et de l’embrayage pour éviter au Boxer de pilonner en sous-régime. Mais le plaisir distillé par cette moto sur route vaut bien quelques sacrifices !
Son comportement est impérial quels que soient la vitesse et le rayon des courbes avalées. Son agilité est surprenante et les changements d’angle se font sans forcer. Nul besoin de déhancher, une conduite « à l’ancienne » lui convient à merveille. Une fois sur la trajectoire, elle ne bouge pas d’un cil et permet d’aller vite sans se dépouiller.
Le freinage est puissant, progressif et, en cas de besoin, l’ABS (déconnectable) veille...
La rançon de cette tenue de route impériale, c’est une sécheresse extrême due aux suspensions Öhlins (option présente sur notre modèle d’essai). Dès que la route se dégrade, le fessier et le dos crient grâce.

Moteur. De ce côté, rien que du bon... D’abord entre 3500 et 6000 tours, où le couple omniprésent permet une réponse instantanée à la mise de gaz. C’est sur cette plage qu’il sera probablement le plus utilisé sur route. Passée cette zone, le moteur envoie vraiment sévère, surtout de 7000 à 8500, où il est pris d’une frénésie digne d’un deux-temps. Espérons que la version française ne perdra pas ce caractère exubérant et jouissif !

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