Pour répondre à la plainte (et surtout l’impulsion médiatique) de l’association de 40 Milions d’automobilistes contre les radars automatiques, les dirigeants visés ont décidé de répondre.

Rappelons le problème : selon l’association, les radars automatiques seraient en grande majorité contrôlés et entretenus par la même entreprise qui les fabrique, la Sagem. Cette « révélation » s’est basée sur une indication du PV : « Vérifié le X, par Sagme DS ». La maintenance doit légalement être assurée par une entreprise neutre et impartiale. Un fonctionnement illégal donc selon l’association qui a lancé ses avocats pour exploiter la faille. Le but : créer une jurisprudence pour permettre aux « flashés » de faire sauter leurs PV.

Interrogés par lefigaro.fr, Jean-Jacques Debacq, préfet et patron de la Direction du projet interministériel de contrôle automatisé (DEPICA), précise que l’indication en bas du PV donne simplement la dernière opération de maintenance. « Sagem assure la mise en place et la première installation du radar, mais ce sont les agents des directions régionales de l’industrie, la recherche et l’environnement (DRIRE) qui assurent la vérification des protocoles de la machine. »

Un précision qui ne calmera ni les 40 Millions d’automobilistes ni les motards, car le PV reste tout de même bien ambigu. Le verbalisé ne comprend plus qui fait quoi. L’association a déjà lancé des procédures pour contester ces PV. La réponse des juges dans quelques mois... Trop long pour l’association qui a interpellé le ministère de l’Intérieur pour que celui-ci clarifie la question.

Soucre : Lepoint.fr

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