Pour que ce type de compétitions se prolonge encore longtemps (et éviter les décès à répétition), les organisateurs devront, à notre sens, soit trouver des parades pour redonner une place plus importante à l’orientation, soit encadrer plus fermement les reconnaissances avant rallye.

La course :

Pour cette deuxième année d’existence, les membres d’Auvergne Moto Sport et le comité des fêtes de Saint-Ours avaient fait le maximum pour accueillir les pilotes dans d’excellentes conditions. Un terrain stabilisé de très grande surface, équipé de toilettes et électricité, avait été mis à disposition des pilotes pour une somme modique, d’autant que son emplacement, à proximité immédiate du départ, facilitait les interventions mécaniques ou les ravitaillements carburant entre deux boucles. Côté course, le joli tracé, plus physique que l’année dernière, laissait pleinement découvrir la région aux concurrents. Sans oublier le pilotage, avec quelques parties techniques délicates, comme cette descente à 25% dans les gravillons !
Côté spéciales, il y en avait pour tous les goûts. D’abord un tracé viroleux et technique ouvrait grand ses bras aux motos légères et une autre, plus rapide, faisait la joie des amateurs de courbes « gros cœurs ». Si l’annulation d’une boucle de nuit n’avait pas déçu bon nombre de concurrents (cette spécificité du roulage de nuit est l’un des piments forts du rallye routier), le déroulement d’épreuve apporta son lot de rebondissements.
Avant le départ Maxime Olivieri, alors à quelques points du titre Elite, renonça à courir suite à une luxation mal remise de l’épaule. Puis, chute surprise de Thomas Garcin, l’un des leader du championnat, sur la dernière boucle de jour, alors qu’il jouait des coudes avec Manoël Delaval pour les meilleurs temps en spéciale.
- Enfin, petit « cocorico », Dominique Wils, notre chef de pub’ : il décroche une très belle deuxième place sur cette épreuve, dans la catégorie Classique, et prend la quatrième place du championnat... en ayant loupé deux rallyes dans la saison.

L’avis de François :

Enthousiaste suite aux avis des collègues ayant testé l’épreuve l’an passé, il ne faisait aucun doute que la seconde édition me comptabiliserait parmi les participants. Une fois la machine préparée (merci Axel), une remorque trouvée (Merci JM Belotti) et toutes les inscriptions payées (et oui ça fait quand même des frais !) il ne restait plus qu’à rouler… Et à ce niveau on peut dire qu’on en a pour son compte ! Entre les reconnaissances (à effectuer avec prudence, les événements du week-end ne nous l’ont que trop durement rappelé) le rallye de jour et de nuit, c’est près de 2000 km supplémentaire qui s’affiche au compteur de mon GSXR : Routes défoncées, gravillonnées voir sentiers forestiers, ce type de rallye est l’occasion de découvrir des routes techniques qu’on ne prendrait pas habituellement.

Un simple Road book posé sur la sacoche réservoir, j’ai pris un certain plaisir à naviguer même si le parcours était extrêmement bien fléché (trop peut-être ?). Lors des spéciales par contre la balade est clairement terminée, et il faut sérieusement cravaché pour bien figurer au classement, vu le niveau global des participants ! La nuit, mes petits éclairages supplémentaires ne faisaient qu’illusion devant l’arsenal de Xenon des habitués de la discipline, mais le plaisir de fendre la nuit en solitaire reste un très grand moment. « Clairement » le meilleur moment du week-end !

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