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Répression : circulaire Hortefeux, 3e partie Répression : circulaire Hortefeux, 2e partie Répression : circulaire Hortefeux, 1re partie

La vitesse n’est pas oubliée. Le ministre en appelle à une utilisation intensive des radars mobiles de jour comme de nuit, de véhicules banalisés, mais aussi à des modes d’action innovants, via un dispositif particulièrement diabolique : la mise en place, sur un tronçon de route donné, de postes de contrôles échelonnés (tous les 10 km) pour obliger à au respect permanent du Code de la route.

Moto, scooters et vélos !
Un paragraphe est également consacré aux deux-roues, motorisés ou non. Si des contrôles spécifiques sont demandés envers les cyclistes (visant notamment l’alcool et les stupéfiants avec sanctions adaptées), les motorisés ne sont pas oubliés. Dans le collimateur, la vitesse excessive et la conformité des plaques d’immatriculation. Si la note n’en dit pas plus, on doit toutefois s’attendre à une surveillance pointilleuse du fameux « respect des règles » - dont la remontée de file. Quand il faut assurer les objectifs, tout est bon à prendre.

Plus inquiétant, le ministre signale à mots à peine voilés son intention de voir la justice accompagner ce mouvement de répression : « Je vous demande de prendre attache avec les procureurs de la République compétents afin de favoriser une harmonisation départementale des sanctions judiciaires. » Autrement dit, ni d’indulgence ni de quartiers. Vous avez dit démocratie ?

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