Depuis peu, le motocross évolue : passage aux moteurs 4 temps et nouvelles formules oblige.

Nouveau promoteur

En 2003, un nouveau promoteur, la DORNA (également promoteur du MotoGP), prend en main l’organisation des épreuves et met en place une formule inédite : des GP Triple, avec les 3 catégories réunies sur un même site . Mais la formule fait long feu : les coûts d’organisation explosent condamnant certaines épreuves (ex : celle de Saint Jean d’Angély) et les pilotes grognent car frustrés de ne courir qu’une seule fois par week-end.

Fin 2003, la DORNA jette l’éponge. Cette année, le nouveau promoteur, l’italien YOUTHSTREAM, aussi promoteur du Supermotard européen et mondial, crée une nouvelle formule : les catégories rebaptisées MX1 (250 2 temps/450 4 temps) et MX2 (125 2 temps/250 4 temps) courent chacune 2 fois sur le même site, le MX3 (500 2 temps/650 4 temps) sur un autre.

Cette formule fait l’unanimité ou presque. Le motoclub angérien (17), créé en 1932 (!), a organisé de nouveau le Grand Prix de France (8ème épreuve du championnat du monde) les 5 et 6 juin dernier au Puy-de-Poursay, près de Saint Jean d’Angély, 20 ans après l’organisation de son premier GP .

Le président du club, J-M. Boissonnot, qui nous a reçu la veille du GP, était « dans ses petits souliers » : avec un budget de 530 000 €, et une participation des collectivités limitée à environ 10% du total, la réussite du week-end dépendait du nombre de spectateurs, bien évidemment . C’est finalement 18 000 personnes qui sont venues, sous un soleil radieux, profiter du spectacle fabuleux offert par le gratin du motocross mondial emmené par le légendaire Stefan Everts ; les spectateurs ont eu droit à de très belles courses, mais les pilotes français ont laissé leurs supporters sur leur faim.

J-M. Boissonnot et les 500 bénévoles qui ont œuvré pour faire de ce Grand Prix une réussite peuvent avoir le sentiment du devoir accompli.

Thierry Dupuis Correspondant Charente

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