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Millevaches 2010 : Gaulois admiratif Millevaches 2010 : Ural à bon port Millevaches 2010 : le side, roi de l’hiver Millevaches 2010 : fréquentation en hausse Millevaches 2010 : pour le plaisir de rouler l’hiver Millevaches 2010 : froid, moi ? jamais !

Lieu de convivialité et d’échange, la concentration de Millevaches est elle-même née d’une rencontre : celle de deux motards du Val-d’Oise venus trouver l’amour en Corrèze lors des grandes vacances.

De retour, les compères n’eurent aucun mal à vanter les charmes du Limousin aux autres membres du MC 95. Et c’est ainsi que sous l’impulsion de son président, Michel Perdrix, l’un des tout premiers moto-clubs pirates de France (entendez par-là : sans statut officiel et ne dépendant donc d’aucune fédération) se mit en tête d’organiser une hivernale sur le plateau de Millevaches.

Plus précisément au sommet du mont Audouze, mamelon de 954 mètres d’altitude, isolé sur le flanc Ouest du Massif central et réputé pour la rigueur de son climat.

Coup de pouce du destin, les caprices météorologiques de l’hiver 1969 – neige abondante et température descendue jusqu’à -18° ! – transformèrent cette rencontre en véritable épopée.

Rares étaient ceux à pouvoir prétendre y être parvenus (106 motos selon l’organisation), mais le récit de leur aventure se répandit comme une traînée de poudre : « les » Millevaches étaient lancés.

En dépit du décès accidentel de Michel Perdrix en 1971, la concentration ne cessa de gagner en notoriété et en fréquentation. Y compris en 1973, année où, choc pétrolier oblige, les fédérations officielles étaient invitées à n’organiser aucun rassemblement.

Hélas, l’année suivante, des bagarres survenues dans la proche ville de Meymac confortèrent le MC 95 dans son sentiment de ne plus être maître des événements. Les Millevaches devinrent alors privées. On s’y rendait sur invitation jusqu’à la dernière édition de 1979.

Fallait-il que, dans l’inconscient motard, le nom de Millevaches soit à ce point évocateur pour que 30 ans plus tard, le moto-club meymacois ressuscite la manifestation et réunisse aussitôt quelque 1 800 participants ? Ou bien ne manquait-il simplement pas, en France, une hivernale d’envergure digne des Éléphants allemands ? Comme c’était déjà le cas en 1969…

Voilà pour la grande histoire d’une concentre qui semble bien (re)partie pour durer : tous les « anciens » interviewés dans notre vidéo en sont en tout cas convaincus !

La petite histoire, elle, est celle vécue par chacun des participants venus braver le froid, autant par défi que par passion. Comme nous l’avons fait nous-mêmes en side-car Ural, sous l’œil de la caméra pour tenter de vous faire partager nos émotions. Forcément intenses.

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