Zündapp KS 600 (1939)
Concurrente directe des BMW de l’époque, cette superbe veuve noire d’acier n’a été produite qu’entre 1938 et 1941. Portant la dénomination « KS » pour « Kardan Sport », elle est dotée d’un bicylindre d’une vingtaine de chevaux, permettant d’atteindre facilement les 100 km/h.
Zündapp K 800 (1934)
Petite soeur de la KS 600, ce gros cube aux lignes voluptueuses est désormais très rare, car uniquement produite avant la Seconde Guerre. Très peu de modèles ont survécu. Avec son imposant quatre cylindre à plat, cette moto légendaire était une concurrente directe des BMW de l’époque.
BMW R75 Side-Car (1943)
Modèle aussi mythique que la Jeep Willys, ce side-car répond aux demandes extrêmement pointues de l’Allemagne de 1937. Pouvant supporter près de 350 kg, elle est dotée d’une roue de side-car motrice et d’une marche arrière, spécificité avant-gardiste à l’époque. Son solide moteur de 750 cm3 sera repris comme base pour produire les BMW R51, R67 et R68 d’après guerre.
BMW R12 Side-Car (1939)
La R12 est l’une des premières motos à fourche télescopique et hydraulique. En plus d’être une 2-roues motrices qui lui permettait de passer un peu partout, la machine s’avérait robuste et fiable dans toutes les conditions. Coté motorisation, elle disposait d’un flat-twin de 750 cm3 à soupapes latérales décliné deux versions : une simple carburateur de 18 chevaux (3 400 tr/min) et une double carbu de 20 chevaux (4 000 tr/min).
DKW NZ350 (1939)
Propulsée par un monocylindre deux temps de 350 cm3, la « Das Klein Wunder » (« La Petite Merveille ») est sans doute la moto la plus robuste de la Seconde Guerre. Avec 100 km/h en pointe et 350 km d’autonomie, cette DKW a marqué à tout jamais l’histoire du deux-roues.
Moto Guzzi Nuovo Falcone 500 Militare (1970)
La « Nuovo Falcone » est l’héritière de la Moto Guzzi Falcone, ici en version militaire. Plutôt bien fournie électriquement (démarreur par Dynastart et installation en 12 V), elle atteint les 127 km/h sans broncher avec son monocylindre horizontal, tout en permettant une bonne tenue de route et un freinage tout à fait honnête.
NSU251 OS
Initialement, NSU proposait des motos performantes orientées course. Mais pendant la Seconde Guerre, le constructeur allemand donna une orientation militaire à sa production. Cette NSU 251 OS était donc caractérisée, entre autres, par son réservoir plus conséquent avec un orifice de carburant plus large.
DKW RT 125
La DKW RT 125 ne paie pas de mine. Et pourtant, après la Seconde Guerre, elle inspira des gros groupes comme Harley Davidson ou encore Yamaha, qui s’en servit pour produire sa toute première moto, la YA-01. Volés par l’URSS, les plans de construction fraichement récupérés servirent également à faire des copies russes, mais aussi polonaises.
Yamaha 750 TZ PEM (1976)
Bien avant d’être maire de Nice, Christian Estrosi était le pilote émérite de cette Yamaha 750 TZ ! Figure majeure de la formule 750 des années 70, cette Yamaha est dotée d’une préparation pointue et d’un châssis unique. Elle a permis à « Estro » d’être sacré Champion de France 750 lors de la saison 76, sur le circuit de Nogaro.
Autre point notable, cette moto a appartenu à Soheil Ayari, grand pilote des 24 Heures du Mans (auto et moto).
Zündapp KS 750 Side-Car (1944)
L’une des Zündapp les plus connues. Avec une architecture similaire aux BMW, cette 750 militarisée et déclinée en side-car proposait une marche arrière et une roue de side-car motrice, à l’instar de la BMW R75.
Source : Artcurial
Photos : © Christophe Gasco
Le salon Rétromobile sera également le point de départ des « 3 Mecs en Tobec ».