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Congrès FFMC à Cussac : FFMC/FFM, même combat

FFMC/FFM même combat. Les deux organismes se rejoignent et accordent leurs efforts sur la défense de la pratique moto, lors des dernières JTI (journées techniques d’informations) organisées par les Motards en colère. Les efforts seront également mis en commun sur le dossier brûlant du circuit Carole… et de son avenir.

Faire pression
Au programme cette année, le lobbying comme moyen d’intervention, avec la présence de Christina Gesios, responsable de l’administration à la FEMA (Federation of European Motorcyclists Associations). Un éclairage intéressant sur le fonctionnement de cette fédération qui regroupe 25 associations au travers de l’Europe, dont la FFMC, et qui a fait du lobbying une véritable stratégie de dossier.

« Les antennes FFMC savent très bien faire les opérations "Motards d’un jour", qui ont pour objectif d’emmener des personnels techniques découvrir les aménagements dangereux pour les deux-roues », explique Jean-Louis Beauvois, coordinateur de la FFMC 91, en charge du dossier lobbying. « Il faut que l’on puisse intervenir avant qu’un député propose une loi absurde, comme ce fut le cas avec la loi du 5 janvier 2006, rendant toute transformation du véhicule interdite », enchérit Éric Thiollier, délégué général de la FFMC.

FFM/FFMC : "un rapprochement indispensable"
La FFM, Fédération Française de Motocyclisme, avait fait également le déplacement et c’est Philippe Thiébault, son directeur technique national qui s’est chargé d’expliquer le fonctionnement de la structure. De plus en plus de combats sont menés en commun avec la FFMC, notamment pour la sauvegarde du circuit Carole, en région parisienne.

Mais la moto étant tellement attaquée de toute part, que ce soit sur la route où dans les chemins, « le rapprochement avec la FFMC est indispensable », a expliqué Philippe Thiébault. Dernier en date, le décret Natura 2000, sorti le 9 avril, remet en cause l’organisation de courses locales, que ce soit sur chemin ou sur route. Il peut être demandé à chaque organisateur de rassemblement d’effectuer une étude préalable pour mesurer l’impact de sa manifestation sur la nature. Cette étude est bien sûr payante : environ vingt milles euros, un budget dont la plupart des organisateurs, notamment les petits clubs, ne disposent pas.

Et demain ?... le contrôle technique, peut-être...
Après un samedi soir chargé en commissions de travail se terminant tard dans la nuit - notamment sur la présentation des réseaux sociaux sur Internet ou concernant les nouveaux utilisateurs de deux-roues motorisés -, le dimanche matin a été consacré principalement aux dossiers d’actualités.

Et c’est Philippe Leduncq, membre du bureau national de la FFMC en charge de l’actu, qui s’en est chargé. Rappelant que si le contrôle technique des « cyclos » venait d’être repoussé d’un an, en France, il ne fallait pas crier victoire pour autant. Le dernier remaniement ministériel dernier qui a vu Thierry Mariani, député du Vaucluse, nommé au poste de secrétaire d’État aux Transports, est loin d’être rassurant. Ce dernier avait émis une proposition de loi visant à rendre obligatoire le contrôle technique pour l’ensemble des deux-roues motorisés.

Sans compter que le volet « sécurité routière » est maintenant sous la responsabilité de l’Intérieur, dans le but de créer « un grand ministère de la sécurité » en 2011. Ce n’est pas bon du tout pour les usagers de deux-roues motorisés, qui risquent fort de continuer à être visés dans les opérations de répression.

En tout cas, et c’est plutôt rassurant, les organisations invitées ce week-end ont apporté leur soutien aux combats qu’il faudra mener dans les années à venir.

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