Chasse aux sorcières. La droite avait dénoncé une chasse aux sorcières. Certaines associations de victimes et d’usagers de la route s’étaient également demandées s’il ne s’agissait pas d’une mise au placard.

Mise au point. Frédéric Péchenard a mis les choses au point : « Quand j’ai été nommé DGPN en 2007, je savais que le poste suivant ne serait pas dans la police », a-t-il expliqué à l’AFP le 21 juin. « Mais que j’arrive ici et qu’on dise c’est une punition, est humiliant pour les personnes qui travaillent ici et les millions de personnes concernées par la Sécurité routière ».

Volontaire service long. « Le ministre de l’Intérieur (Manuel Valls) m’a demandé où je voulais aller, j’ai dit il y a un poste qui m’intéresse et qui vient de se libérer ». Celui de Délégué interministériel à la Sécurité routière. « Je m’inscris dans la durée, je ferai du mieux que je peux ».

Education routière. Dans un entretien au quotidien Le Parisien en fin de semaine dernière, le nouveau Monsieur Sécurité Routière annonçait sa volonté de combler la carence en éducation routière au lycée : « Cela pourrait prendre la forme d’une formation de deux heures, d’un certificat obligatoire à obtenir pour avoir le droit de s’inscrire dans une auto-école ou même, pourquoi pas, d’une nouvelle option au bac ». Le haut fonctionnaire est heureux, et sait adapter son discours aux préceptes de gauche.

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