On ne présente plus le V-twin de la marque, brillant, vif et bourré de caractère ; il n’équipait jusqu’ici que la série des SV. Les ingénieurs de Suzuki ont adouci le comportement du propulseur. Pour un comportement plus souple et plus onctueux à bas et moyen régime.
Le twin perd quelques chevaux dans la bataille, puisqu’il affiche désormais que 66, 6 ch. Afin de compenser cette baisse de puissance, la DL affiche 6 rapports de boîte plus courts que les SV.
Le résultat est convaincant, puisque le compteur de la DL 650 indique près de 200 km/h à 10 000 tours. À cette vitesse, la DL file droit et les remous provoqués par les autres véhicules ne perturbent pas sa tenue de cap.

Sur parcours autoroutiers, la bulle réglable en position basse, offre une excellente protection de la tête et du buste pour les moins de 1,80 m ; au-delà, il faudra sortir les outils pour ajuster le pare-brise sur l’une des 3 hauteurs. Le confort procuré par la position de conduite, dos droit, jambes détendues, autorise de longues étapes.

Sur le réseau secondaire, la DL 650 dévoile son potentiel. Le moteur a gagné en rondeur. Il tracte efficacement de 2 500 à 6 000 tours, puis hausse le ton jusqu’en limite de zone rouge. On enroule à mi-régime, ou on abuse de l’excellente boîte, douce et précise, lorsque la tentation de gravir un col rapidement se fait pressante.

Dans ces conditions, si les suspensions sèches procurent un comportement sain, elles absorbent mal les petites bosses. Le large bras de levier du guidon et le bon équilibre des masses rendent la machine instinctive et amusante sur ces routes de montagne.
En revanche, dans les descentes, on peut déplorer le manque de mordant du frein avant.

La DL 650 en ville. Si le moteur a progressé en termes de souplesse et de douceur de fonctionnement, il n’apprécie guère de reprendre sous 2 000 tr/min !

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