Mercredi 29 juillet, des représentants de KTM ont rendu visite à Gas Gas, dans ses locaux espagnols situés à Salt en Catalogne. Le site Enduro pro a publié ensuite une vidéo éloquente. Intitulée « This is not your home » (vous n’êtes pas les bienvenus), elle en dit long sur l’accueil réservé aux Autrichiens par les employés hispaniques.

Pourquoi tant de haine ?
La situation économique de Gas Gas n’est pas très florissante, et c’est certainement cela qui a poussé KTM a faire une offre de reprise au constructeur catalan. Problème, les salariés ne voient pas cette opération d’un bon œil, car ils craignent un dénouement similaire à celui d’Husqvarna après son rachat à BMW par KTM. 

L’usine du fabricant suédois était basée en Italie au moment de sa filiation avec la maison bavaroise. Lorsque la firme de Mattighofen a pris possession d’Husky, elle a procédé à la centralisation de la production en Autriche, laissant les salariés transalpins sur le banc de touche. Certains [ont tout de même rebondi avec SWN. Mais les 500 employés de Gas Gas appréhendent un scénario similaire.

Vendre pour survivre
Mis en liquidation judiciaire depuis peu, Gas Gas a annoncé dans un communiqué de presse, fin juillet, que la société cherchait à vendre son unité de production afin d’assurer « une viabilité solide et durable à l’entreprise ». KTM a sauté sur l’occasion.

Trial
La marque orange ne s’en cache pas, elle souhaite débarquer sur le segment du trial dans le but d’étendre sa suprématie dans le domaine du tout-terrain. Qui de mieux que Gas Gas pour apporter une expertise avérée de cette niche ?

La meilleure des solutions serait de procéder comme Honda l’a fait avec Montesa. Les Japonais ont laissé à leur filiale une totale autonomie. Résultat, une moto championne du monde depuis 2007, chevauchée par l’extraterrestre Tony Bou…

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