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Un Salon de la Moto sous le signe de la neige Le superside c’est pas de la rigolade Un Gin ? Quelle taille ?

Raphaël Djélidi, un super motard tourangeau.

Après 6 années en Motocross, Raphaël a eu l’occasion d’essayer une machine de Supermotard. Un véritable déclic ! Après une première course à Cahors en 2005, il décide de délaisser le Motocross, trop éprouvant, et s’inscrit cette année au championnat de France prestige 650.

Il intègre le Team « Les deux roues » sur une Yamaha 480 YZF. Cette première saison est faite d’apprentissage, et l’Open de Tours est là pour lui permettre d’acquérir de l’expérience. Hélas, alors qu’il se bat pour la troisième place, sa moto cale, le privant du podium. « J’ai compris qu’il vaut mieux partir en tête (...) sinon, on se fait rapidement bouchonner dans les virages »}, explique-t-il.

Trophée de France de Super-side.

Les supersiders, l’équivalent du side-car cross, mais en formule Supermotard, ont fait le spectacle le samedi soir sur une piste de bitume et de terre.

Complices depuis longtemps, David Barat, champion de France de side-car cross et Hervé Boursaud, 6e du championnat, tous les deux Tournageaux, ont voulu faire du Super-side une épreuve à part entière.
Les engins sont proches de leurs cousins de side-car cross mais nécessitent des adaptations. Les roues, plus petites, sont chaussées de pneus de route, les amortisseurs sont durcis pour coller à la piste. Les rapports de transmission sont allongés pour éviter le « burn » et le freinage est également revu. Les équipages rivalisent d’agilité sur une piste comportant 70 % de bitume et 30 % de terre.

Après un lancement de la formule en 2004, 2006 ne comporte qu’une date, celle du Salon par manque de... concurrents. « Les pilotes se plaignent souvent du manque de promotion du side en général », explique David. « C’est pour cela qu’on avait créé ce trophée, mais les pilotes s’investissent peu dans cet événement. » Hervé rajoute qu’il est déjà difficile d’être pilote et organisateur : « S’il y a un véritable engouement pour ce trophée, on pourrait envisager la constitution d’un vrai championnat en 2007 avec 6 ou 7 courses. »

Pilote de side-car de grass-track

Jean-Yves Veigner est lui un passionné de side-car Grass track. C’est une discipline qui se dispute sur un anneau de terre dont il faut faire 4 fois le tour, à 160 km/h, le tout sans freins !

Jean-Yves Veigner est l’heureux propriétaire et pilote de ce side-car de grass-track. Un moulin « Goden » de 500 cm3, gavé au méthanol par un gicleur de 4mm, des pointes de vitesse à 160 km/h sur un anneau d’herbe ou de terre et des réglages de transmissions à affiner entre chaque manche, voilà de quoi faire froid dans le dos. Il ne faut pas oublier que la moto n’a pas de freins ! Le pilote breton et son passager tourangeau ont remporté une victoire à Marmande (33) en 1993 et y retournent à chaque veille de 14 juillet, date immuable de ces épreuves.

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