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Vérification de l’alternateur : étape 5 Vérification de l’alternateur : étape 4 Vérification de l’alternateur : étape 3 Vérification de l’alternateur : étape 2 Vérification de l’alternateur : étape 1

Le premier test (A) vérifie la tension alternative entre chaque paire de fils, c’est-à-dire trois sources en tout. Le multimètre est positionné sur 200 volts alternatifs (200 V AC).
Placez les sondes sur deux des trois fils, nommés arbitrairement U et V (Étape 3). Un aide démarre la moto et l’amène au régime voulu : la tension, ici non régulée, augmente avec le régime. Le manuel d’atelier donne donc une valeur, comme, par exemple, « de 40 à 50 volts à 4 000 tr/min ». Faites la même mesure entre V et W, puis entre U et W. Faute de manuel d’atelier, vous devez mesurer trois tensions supérieures à 30 V dès 4 000 tr/min, et surtout proches les unes des autres, pour que le test soit concluant.

Seulement trois de tension. Si la tension est insuffisante sur au moins l’une des paires, passez au test B, avec l’appareil positionné sur les mesures de résistance (ohmmètre). Il s’agit de vérifier que chaque fil est isolé de la masse de la moto en piquant une des sondes sur le fil U (puis V, puis W), et l’autre à la masse ou à la borne « - » (Étape 4). L’appareil ne doit pas réagir, preuve d’une bonne isolation. S’il indique une résistance mesurable, c’est que le fil est dénudé ou pincé sous le carter au remontage, ou encore que les bobinages surchauffés ont fondu.Un dernier test permet de vérifier la continuité des bobinages. Toujours avec l’ohmmètre, piquez les sondes sur chaque paire U-V, U-W et V-W comme lors du test A (Étape 5). La valeur de résistance d’origine (de 0,1 à 3 ohms, par exemple) est indiquée dans le manuel d’atelier. Si celle que vous relevez est inférieure, c’est que plusieurs spires sont court-
circuitées  : les fils se touchent. Une valeur supérieure indique au contraire un mauvais contact : soudure défectueuse ou fil abîmé.

Mesures à prendre. Dans tous les cas négatifs, vérifiez d’abord la partie du câble qui chemine sur la moto. S’il n’est pas défectueux, démontez l’alternateur pour inspection ou remplacement. Si l’alternateur est en parfait état, reste à vérifier le régulateur.

Alternateurs autorégulés. Ces alternateurs caractérisent une proportion notable de japonaises des années 80 à début 2000. Ils se reconnaissent à leur montage non pas en bout de vilebrequin, mais sur les carters moteur, et à leur boîtier abondamment ventilé. Attention, certains alternateurs montés à cet emplacement sont de type classique (Yamaha XJ, par exemple). Comme leur nom l’indique, dans les alternateurs autorégulés, régulateur et redresseur sont intégrés à l’intérieur. Leur contrôle est substantiellement différent : il n’y a pas moyen de vérifier les bobinages à partir de la prise extérieure. Cette prise ne comporte que deux fils, dont l’un, généralement rouge, est le « + régulé » à destination de la batterie. Vous pouvez au moins tester la tension présente sur ce fil rouge, pour détecter un éventuel problème de connexion entre ce dernier et la batterie. Dans le second fil (marron en général), une fois le contact mis, vous devez trouver la même tension qu’à la batterie, à 0,2 V près, à cause des pertes dans les contacts. Sinon, vous avez déjà trouvé une partie du problème. Un manuel d’atelier complet détaille toutes les opérations et contrôles internes de ce type d’alternateur.

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