Scooter des villes...
Étudié pour les centres-ville embouteillés, juché sur des petites roues de 11’ et 10’ et profitant d’un rayon de braquage réduit, ce Vespa se révèle maniable à souhaits à basse vitesse.

La selle, confortable, existe en deux versions - inclinée et plate. Souple sur ses deux monoamortisseurs (réglable à l’arrière), ce 125 filtre assez mal les déformations de la route, peu aidé par des pneus d’origine de mauvaise qualité.

Mais malgré ses 10,7 ch, ce moteur, enfin alimenté par injection, assure de bonnes relances. La consommation est réduite par rapport au précédent modèle (3,3 l/100 km), ce qui autorise une autonomie satisfaisante de 260 km.

Mais pas des champs
Hors de la cité, ce Spécial se montre moins à l’aise. Au-delà de 70 km/h, la tenue de cap devient floue. Difficile donc de s’échapper par les grands axes malgré une vitesse maxi correcte (100 km/h compteur). Côté freinage, avec un à disque à l’avant et un tambour à l’arrière, il ne brille guère par son freinage.

Ce nouveau modèle a perdu son kick, pratique en cas de batterie faiblarde. Le plancher plat et le solide crochet permettent de transporter l’essentiel, car le petit coffre risque d’être aspergé d’essence à chaque plein (bouchon mal placé).

Le sympathique poste de commande chromé reçoit, entre autres, une jauge à essence et une montre : pratique. Au moment de se garer, mieux vaut utiliser la béquille centrale que la latérale à rappel automatique, piégeuse.

Verdict
Misant sur son look et sa qualité de présentation, le Vespa S est bonifié par un moteur vif et économe. Dommage qu’il conserve ses gros défauts d’origine, à savoir une tenue de route aléatoire à haute vitesse et un freinage peu satisfaisant.

Publicité

Commentaire (0)

Infos en plus