Entre des bouchons d’oreille devenus écouteurs, de bonnes bottes de route pour finir l’hiver les pieds au sec, un produit efface-rayure de plus, un slider anglais et un intégral novateur Brembo, les chevaliers du test conso de Moto Magazine, dans le n°273 (décembre 2010- janvier 2011), ont essayé pour vous la surveste fluo de pluie Bering.

Être vu (et notamment des automobilistes) est une préoccupation forte pour beaucoup de motards, à la limite de l’obsessionnel chez quelques autres. En cet hiver 2010-2011 particulièrement fourni en intempéries et visibilité réduite, voilà qui peut se comprendre.
Au fond tout ça fait surtout bien l’affaire de lobbies industriels toujours prompts à profiter des angoisses de leurs concitoyens. Cela peut aller jusqu’à les susciter habilement s’il le faut, et à pousser insidieusement les législateurs à agir dans leur intérêt sous couvert du bien commode alibi de la sécurité routière.

Voyant de jour, étanchéité perfectible
Si cette surveste (vendue 39€) se veut visible, elle est surtout voyante, et sa visibilité est surtout dédiée à la période diurne. Faute de réfléchissants (comme on en trouve sur les gilets fluo homologués pour les automobilistes), seule sa couleur claire est un léger plus en nocturne.

La communication du fabricant assurant, en plus d’une « visibilité sans faille », que ce survêtement est étanche, cette affirmation a été vérifiée lors du même test « turbo pluvieux » que pour le comparatif des vêtements de pluie de Moto Magazine n°271.

Comme l’ont remarqué les essayeurs, malgré une conception assez sommaire (elle a laissé passé l’eau au niveau de la taille au serrage inexistant), c’est loin d’être la pire surveste de pluie que nous ayons essayée... Elle s’avère acceptable par-dessus un blouson de cuir. Et constitue aussi une protection thermique non négligeable si l’on prend soin d’utiliser un tour de cou, car le col est trop court et trop lâche.

Avec la participation de Philippe Louveau, Henri Contant, et Philippe Morand.

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