- Derrière le rappel des fondamentaux et des valeurs du mouvement motard, effectué en ouverture de la séance plénière par France Wolf, coordinatrice national du bureau national FFMC lors de son discours de "politique générale", place a été fait aux intervenants.

- Serge Méry, vice-président du Conseil régional d’Île-de-France, a ouvert le bal avec une intervention sur le fonctionnement des institutions en charge de la sécurité routière aux plans local et régional. Il a précisé le cadre sur les domaines de compétence et niveaux d’intervention de chaque administration depuis le transfert de compétences lié à la décentralisation. Il a apporté aux militants des conseils s’ils se retrouvent confrontés à des situations de blocage et les moyens de les contourner.

- Ensuite, Arnaud Demay, chef du bureau des politiques et de l’animation locale à la DSCR (Direction de la sécurité et la circulation routière) est intervenu sur le rôle des préfectures et des PDASR (Plan départementaux d’actions de sécurité routière). Le but étant d’amener les antennes de la fédération à proposer des actions locales financées par les PDASR.

- Le dimanche matin, c’est au tour de Pierre Van Eslande, chercheur à l’INRETS (Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité), de venir faire le point sur l’étude sur la sécurité des deux-roues motorisés qu’il vient, récemment, de publier. Une intervention qui a été très riche en enseignements sur l’utilisation et l’interprétation des statistiques et sur les limites physiologiques du corps humain.

- Un week-end à première vue réussi pour la FFMC nationale, même si beaucoup ont regretté l’absence du Monsieur Moto National. Pourtant une pièce maîtresse dans le relationnel entre les motards et la Sécurité routière.
- Malgré tout les débats et les échanges avec les militants de la FFMC ont été nombreux. La qualité des intervenants y est pour beaucoup et c’est ce qui fait aussi la richesse de ces JTI.

- On peut espérer que ces deux jours passés en compagnie des motards auront fait prendre conscience aux intervenants et aux institutions qu’ils représentaient, s’il le faut encore, que les militants de la FFMC ne sont pas à ranger dans la catégorie de râleurs en perpétuelle opposition. Bien au contraire !

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