Essai

Retirée des échoppes voici trois ans pour cause de norme antipollution, la DT-R nous revient équipée d’une nouvelle motorisation.
- Exit le 2T, ses fumées parfumées... Rebaptisée WR, elle est dorénavant motorisée par un monocylindre 4T à refroidissement liquide équipé d’une culasse à 4 soupapes.

Très efficace, ce moulin Minarelli, qui a déjà fait ses preuves sur la sportive Yamaha YZF 125, délivre une puissance intéressante (15 ch), mais en continu dès les plus bas régimes. Fini le micro « coup de pied au cul » des 2T. Place à la souplesse énergique du 4T...

Cette nouvelle venue ne renie pas pour autant le passé et garde toute la polyvalence qui a fait de sa devancière la préférée des Français pendant des années.

Bien suspendue

Une fois habitués à la hauteur de la dure selle (930 mm !), les pilotes de plus de 1,75 m profiteront d’une machine efficace et équilibrée. Bien suspendue sur ses échasses (240 mm de débattement avant, 230 mm à l’arrière), la WR sait aussi se faire légère sur les chemins de terre.

Yamaha a cependant eu la bonne idée de privilégier l’usage routier en lui collant une paire de gommes mixtes Michelin de qualité (Sirac). On peut alors profiter pleinement de la partie-cycle ultrasaine pour serpenter sur les communales ou s’autoriser à l’occasion un bon 120 km/h sur voie rapide.

Et au moment de saisir les freins, là encore la WR rassure : la pince avant équipée de deux pistons mord efficacement le disque de 240 mm.
- L’arrière reste facilement dosable, ce qui permet d’éviter les dérapages en cas d’urgence. Polyvalente, on vous dit !

Verdict.

Proposée à 3.799 €, la WR-R offre des performances de premier ordre et une finition fort correcte (elle est fabriquée dans l’Aisne). Quelque peu limitée par sa hauteur de selle, sa polyvalence séduit, comme les larges capacités de son mono.
- Indéniablement une nouvelle référence trail en 125.

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