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Deux Relais Calmos dans le Var : Relais Calmos du Var : Buka au boulot Des relais calmos exemplaires Distribution de gilets fluo

Jacques Buka  : Notre région a une très forte densité de motos qui roulent toute l’année. L’axe RN7 qui va de Fréjus à Cannes traverse l’Estérel en virages qui attirent naturellement les motards avides de roulage.

De plus le dimanche est un jour privilégié pour circuler à moto. C’est vrai que le parcours routier associé à la notion de plaisir et de passion peut inciter les motards à essorer la poignée. C’est le point commun avec les "grandes manifestations motocyclistes".

Ces relais calmos sont l’occasion pour nous de distribuer des objets pour améliorer la sécurité, comme des baudriers réfléchissants, à mettre de nuit en cas de pépin, des cartes plastifiées avec un triptyque rappelant les éléments essentiels de la sécurité sur route. De même nous avons donné des dizaines d’éthylotests ou de cartes postales dédiées aux dangers de la route.

Motomag La fréquentation de ces relais semble avoir été conséquente. Peux tu dresser un bilan ?

Jacques Buka  : C’est la deuxième année consécutive que nous organisons ce relais et avec le même succès. Trois cents motos se sont arrêtées chaque fois. Si l’on considère que beaucoup roulent en couple ce sont, à chaque relais, près de cinq cents personnes que nous touchons.

Motomag  : Tu t’impliques énormément dans l’action sécuritaire. Comment se passent les relations avec les instances officielles et quelles sont, à ton avis, les grandes orientations sur la politique routière à privilégier ?

Jacques Buka  : La cohabitation n’est pas toujours facile, car L’image désastreuse dont souffrent parfois les motards est parfois partagée par les représentants des Pouvoirs Publics. Cela est dû au fait que peu d’entre eux possèdent un vécu de motards.

Le deuxième obstacle à une bonne compréhension vient de ce que les Pouvoirs publics sont persuadés de détenir la vérité vraie, et ceci avec une bonne foi confondante !

Heureusement qu’il existe différentes études approfondies menées par l’association des constructeurs européens (MAIDS), les constats sérieux effectués par la Mutuelle des Motards ainsi que la connaissance du terrain que nous avons au sein de la FFMC pour pouvoir faire pencher la balance de notre côté.

Malheureusement les Pouvoirs Publics s’adonnent souvent à la voie de facilité qu’est la répression routière. Pour changer cette politique il faudrait mettre en place une formation continue des motards, mais aussi prendre en compte la psychologie des ados en deux roues motorisés.

Cela implique une réelle volonté politique. C’est pour cela que pour nous faire écouter et défendre nos valeurs il est impératif d’être présents dans les instances représentatives avec l’Administration.

Les motards que nous sommes savent que les embûches de la circulation liées au revêtement routier ou à l’humeur du temps ne les empêchent pas d’enfourcher les machines. Alors nous sommes sur la route...mais pour avancer !

Michel Marcand correspondant 83

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