Comment se sont déroulés les essais (le SERT part 4e sur la grille de départ) ?

On a été habitué à rouler bien plus que ça. L‘équipe n’est pas à son niveau habituel. Depuis un petit moment déjà, nous sommes en difficultés chez Suzuki, et ici les choses ne s’arrangent pas vraiment. Depuis les essais, on cherche des solutions qu’on n’a pas trouvées. On est en délicatesse avec l’adhérence.

Quelles sont vos chances aujourd’hui ?

Ce qui est sûr, c’est qu’on ne pourra pas lutter à armes égales aux avant-postes. On sera obligé de laisser partir la tête de course, c’est évident. Je pense que si l’on force pour essayer de s’accrocher, on risque la chute. On va donc essayer de faire une course sage, aller au bout de ces 24 Heures, puis voir ce qu’il se passe devant et, pourquoi pas, profiter des erreurs des autres.

Il faudra aussi gérer les orages, s’il y en a. Le plus malin, celui qui va rester sur ses roues, va gagner énormément. Voilà, il faudra jouer avec ces conditions-là pour finir le mieux possible. Nous ne sommes pas résignés, mais on sait qu’à la régulière, dans des conditions normales, ce sera impossible de gagner aujourd’hui. Mais tout est possible, c’est de l’Endurance, on fera les calculs à la fin des 24 Heures.

Et physiquement comment te sens-tu ?

Je ne ressens pas trop de douleur pour le moment, ça va de mieux en mieux. Je pense que je pourrai me donner à 100 % sur cette course. J’ai encore quelques soucis d’adaptation, mais ça devrait le faire.

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