La selle est plus basse de 10 mm, la longueur et la hauteur sont moins imposantes et son poids à sec reste en dessous des 190 kg. La carrosserie ne se compose plus "que" de 14 éléments afin de réduire le poids et améliorer l’accessibilité mécanique. Dans l’ensemble on note une qualité de finition en très net progrès.

Le moteur quant à lui reste le bicylindre en V à 60°, mais retravaillé au niveau des arbres à cames et du taux de compression. Le nouveau système d’alimentation (conduit d’air forcé, une boîte à air plus volumineuse) participe grandement aux 8,7 ch de plus annoncés.
 La partie-cycle offre un cadre et un bras oscillant entièrement nouveaux. Comme toujours, "C’est plus rigide et ça pèse moins"... La répartition des masse avant/arrière est maintenant proche des 50/50.

Sur le très sinueux circuit du Mugello (Italie), c’est la version "Factory", en version libre dont nous avons disposé. La différence entre la version standard et cette dernière ne se situe pas au niveau du moteur, mais de la partie cycle plus légère.
 La Factory offre un feeling immédiat. La position de conduite n’est pas extrême. Le pilotage "tout en rondeur" est le plus efficace : en rentrant sans brutalité dans le virage ; en prenant pas mal d’angle et en sortant sans faire glisser le pneu arrière.
 On découvre ainsi une moto facile dans les changements d’angle, un train avant précis et plus agile qu’auparavant et finalement efficace.
 Sur route il y a parier que la démultiplication finale trop soit longue.