Les bracelets assez écartés et la large selle permettent de trouver rapidement sa place et sur circuit, de pouvoir franchement se reculer pour s’abriter derrière une bulle plus haute.

Le bicylindre en V à 90° est une vraie boule de nerfs. Capable de reprendre en sixième à 2000 tr/min, il tracte en souplesse jusqu’à la zone rouge (10 000 tr/min), de façon linéaire malgré un petit cap à 7000 tr/min. Ce twin civilisé est agréable sur toute la plage d’utilisation et son fort couple à mi-régime (5000 tr/min) n’oblige pas à jouer sans cesse de la boîte de vitesses, par ailleurs parfaite.

La partie-cycle n’a que très peu évolué et cette nouvelle mouture se comporte sainement à tous les régimes. Facile à inscrire en virage, la nouvelle VTR se montre moins sous-vireuse que la SP-1.
- En courbe et à la remise des gaz, la machine ne s’écarte pas vers l’extérieur du virage. En revanche, elle est sensible à la coupure brutale des gaz, surtout en plein angle.
- La machine engage alors brusquement en raison d’un fort frein moteur. Bien servie par des suspensions alliant confort et performances, la SP-2 ne sera pas un bout de bois impossible à conduire sur petites routes. Le triples réglage permet à chacun d’ajuster sa monture selon sa morphologie.
- Grâce à ces atouts, la VTR 1000 SP-2 offre un comportement sûr dans toutes les conditions de roulage. Pour se ralentir, les freins, issus de la SP-1 font très bien leur travail. Dosables, puissants et endurants, ils mâchent vraiment le travail au pilote.

La VTR SP-2 dispose d’un bon moteur, d’une tenue de route parfaite et d’une prise en main facile... Hélas, cette machine d’égoïste, inadaptée au duo, ne s’adresse qu’aux bourses bien pleines.

Moto Magazine n°183

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