La position de conduite est agréable, le tablier large autorise une position des jambes plus ergonomique que chez la plupart des concurrents. La selle légèrement relevée vers l’avant procure une assise confortable qui compense la sécheresse des amortisseurs. Le passager, bien calé sur sa partie large et confortable ne pourra déplorer qu’une position avancée de ses gambettes.

La direction, légère (bien que freinée par un amortisseur), est déroutante, mais se révèle finalement irréprochable à haute vitesse. Un tronçon d’autoroute confirme les bons choix effectués par Aprilia en matière de géométrie, de répartition des masses et d’aérodynamisme. L’Atlantic possède un comportement sain, même à sa vitesse maximum. Par contre, la mécanique bien adaptée jusqu’à 120 km/h, peine à atteindre les 150 km/h. Mais notre scooter n’était pas totalement rodé. Ce caractère est finalement bien adapté à un usage inter-urbain. Les franches accélérations permettent s’extraire de circulation sans difficulté. Son freinage puissant et agréable à doser constitue également un allié de poids. Les rétroviseurs offrent une visibilité excellente ; mais ils obligent à quitter la route des yeux pour déboîter. Plutôt gênant.

À la nuit tombée, l’excellent éclairage nous guide vers l’hôtel. Une petite pression sur la clef de contact déverrouille le coffre pour ranger l’intégral. Il ne reste plus qu’à hisser facilement l’Atlantic sur sa béquille centrale. L’Atlantic se révèle être un choix judicieux pour des utilisateurs plus préoccupés par les aspects pratiques et économiques que par la vitesse de pointe.

in Moto Magazine n°185

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