Les ingénieurs ne sont pas tombés dans le piège de l’extrême. À son guidon, le pilote se retrouve en terrain connu. Face au précédent modèle l’assise a été abaissée ce qui rend les demi-guidons plus accessibles. La GSX-R 2004 profite aussi d’une meilleure protection (bulle plus haute, gabarit plus compact) et tout en perdant quelques kilos.

La GSX-R cuvée 2004 ne s’est pas pour autant transformée en mouton docile. Sur le tortueux circuit de Misano (Italie), le moteur de la Suzuki nous a dévoilé tout son potentiel.
- Si la différence de puissance et de couple (version libre) entre le modèle 2003 et 2004 n’est pas flagrante, ce nouveau millésime s’exprime en revanche mieux à très haut régime. On peut d’ailleurs l’exploiter 1000 tr/min plus haut (zone rouge à 15 500 tr/min).
- Heureusement, le point fort de cette moto reste toujours son coffre à mi-régime ; passé 4 000 tr/min, elle pousse avec entrain. Et se déchaîne après 9 000 tours jusqu’à la rupture d’allumage programmable.
- L’injection électronique est précise à la remise des gaz et n’engendre aucun à-coup en maintenant un filet de gaz. Quant à la boîte de vitesses, elle sait se faire oublier par sa rapidité, son silence et son bon verrouillage.

Elle se conduit du bout des doigts, se place toute seule en courbe (comme une ZX-6R) et fait preuve d’une stabilité semblable à celle d’une CBR 600 RR, référence en la matière.
- Pour cela, les ingénieurs ont travaillé sur la géométrie. le confort de selle reste dans la moyenne, même si sa mousse est plus épaisse sur certaines concurrentes.

Le freinage bénéficie des évolutions au goût du jour : fixation radiale des étriers et adoption d’un maître cylindre dit lui aussi radial (piston perpendiculaire à l’axe du levier). L’ensemble procure un freinage puissant et dosable.

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