Bilan occasion

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Yamaha 660 XTZ Ténéré : 1994 Yamaha 660 XTZ Ténéré : disque à vérifier Yamaha 660 XTZ Ténéré : porte paquet Yamaha 660 XTZ Ténéré : tenue de route

Les points forts

Pour les débutants, la Yam fait merveille, conciliant économies et facilité d’utilisation.

Bien équilibrée et correctement suspendue, la XTZ 660 adore enrouler les petites départementales, même à allure soutenue.
- Ses suspensions et son carénage généreux garantissent un excellent confort au pilote et à son passager. Ce dernier bénéficie d’une place de choix : selle large, repose-pieds disposés bas et poignées de maintien bien placées.
- L’autonomie (+ de 300 km) est un atout non négligeable pour tailler la route (et fait oublier l’encombrement et le poids). Par définition, ce Trail se veut d’une grande polyvalence et permet également aux grands (+ 1,75 m) de s’évader hors des sentiers battus ; là où les ancêtres de la XTZ ont gagné leur patronyme de "Ténéré".

Les points faibles

A force de civiliser le "gromono", Yamaha lui a fait perdre son âme. On ne compte plus les jugements sévères à l’égard de son caractère, jugé fade, décevant, voire même insipide.
- Dans d’autres configurations, MuZ Scorpio par exemple, ce groupe propulseur sait pourtant faire parler la poudre... Mais la XTZ est un engin lourd (près de 180 kilos avec les pleins), doté d’un Cx d’armoire normande. Le poids aussi pose problème aux moins d’1,70 m qui peinent lors des manoeuvres en ville ou pour sortir d’une ornière.
- La boîte de vitesses souffre de la maladie des Yam, à savoir une sélection dure et peu précise (faux points morts). Reste à blâmer le frein avant, qualifié au mieux de ralentisseur (surtout en duo) par la majorité des XTZ-istes.

Points à surveiller

Rares sont les XTZ qui ont posé leurs tétines dans la boue, profitez-en pour en trouver une. Le disque de frein peut accuser un voile, signe de forte usure ou de chute.
- Les joints spis de fourche risquent de fuir en cas de soufflet manquant ou éventré (attaqués par la poussière). Si le moteur cliquette ou cogne au ralenti, la distribution risque d’avoir souffert (vérifiez le changement de chaîne primaire au delà de 40 000 km).
- Attention aux échappements vidés ou non homologués et aux filtres à air allégés. Le faisceau électrique de la XTZ souffre de nombreuses avaries, toutes plus désagréables les unes que les autres. Régulateur, bobine d’allumage et alternateur grillent périodiquement (modèles 91 à 93).
- Vérifiez que toutes les lumières fonctionnent, y compris au tableau de bord. Attention au contacteur de béquille et à la jauge de température sur le radiateur qui peuvent mettre toute l’alimentation en berne. En dernier lieu, surveillez le rayonnage de la roue arrière. Les rayons se détendent et cassent facilement.

MEMO
(à vérifier en priorité)

  • Moteur : assurez-vous que cylindre, piston, segments ont été changés sur les motos dépassant les 50 000 km.
  • Allumage : régulateur, bobine d’allumage et alternateur très sensibles à l’humidité. Surveillez la fréquence des changements de bougie.
  • Disque de frein avant : pièce exposée aux chocs, surtout en TT. Dès 30 000 km, surveillez le voile éventuel, l’épaisseur et la régularité de la surface.
  • Pots : les machines qui causent trop librement risquent bien d’avoir les soupapes qui faiblissent (portées brûlées) et la culasse qui se fend.
  • Rayons : surveillez la tension et la présence de tous les rayons, en particulier sur la roue arrière.

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