Sur route l’ensemble apparaît d’une relative douceur. Disposant d’un empattement très court (1380 mm), d’un poids très réduit, la R6 est très facile à inscrire en courbe.
- Les guidons bracelets, situés au dessus du té de fouche, adoucissent la position sport. Bien que très rigides, les suspensions avant et arrière, toutes deux réglables, ne martyrisent pas trop le conducteur sur route bien entretenu. Dès que le revêtement se dégrade, le pilote est moins à la fête. Le moteur reste facile à utiliser.

- Très souple, il permet de reprendre à bas régime et tracte la moto de façon linéaire jusqu’à 8000 t/mn. Là, le quatre cylindres se déchaîne. Il catapulte l’aiguille du compte-tours et le pilote de façon brutale vers des sommets peu raisonnables.

Sur piste la Yamaha révèle tout son potentiel et un autre visage. Le moteur, utilisé entre 10 000 et 15 000 t/mn est un véritable feu d’artifice. Constamment disponible il dispose d’une allonge édifiante. Il permet d’emmener le pilote à des vitesses incroyablement rapides pour une 600 (environ 250 km/h).
- La partie cycle équipée du nouveau cadre Deltabox fait preuve d’une rigidité sans faille. Lors d’accélération franche, mieux vaut prendre garde au délestage conséquent du train avant. Celui-ci peut rapidement faire des amorces de guidonage si le revêtement présente quelques irrégularités. La boîte de vitesse très précise claque sur les premiers rapports mais se fait oublier par la suite.
- Le freinage permet des ralentissements très puissants tout en assurant une bonne progressivité. Seul le frein arrière bloque trop rapidement. En cas de limite de blocage, un effet de driblage assez désagréable intervient et perturbe le comportement de la machine.

Représentante des 600 super-sports chez Yamaha, la R6 saura séduire les amateurs de performances.

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