La prise en main est relativement aisée, malgré les 265 kg, mais le guidon très large ne facilite pas les demi-tours.
Sur route, le centre de gravité assez bas rend la Montauk agile malgré la chasse importante et la lourdeur du train AV. Le moteur plaisant et bien secondé par la boîte à 5 rapports, permet des dépassements plus rapides et plus sécurisants qu’avec la CL.
Le double allumage offre un gain de souplesse et de régularité. Dès 1 250 tr/min, ça repart sans à-coup ! L’échappement délivre un bruit sourd plus agréable que la sonorité aseptisée des autres flats.

L’amortisseur, réglable en précontrainte, assure un confort très supérieur au modèle C, tout en assurant une tenue de route saine. Mais la garde au sol est limitée à gauche par la béquille latérale.
Abrité derrière le saute-vent monté sur silent-blocs, on croise entre 90 et 130 km/h (4 500 tr/min). Au-delà, les trépidations des deux grosses gamelles chatouillent les rétros, puis les pieds et les mains.
Coté consommation, ce cruiser se contente de 5,5 l à 130 km/h sur autoroute (6,4 l en moyenne).La R 1200 C Montauk emprunte des éléments aux autres motos de la série C.
La partie-cycle, le moteur et la boite à 5 rapports proviennent du 1200 C de base. Le cruiser CL qui fournit le train AV, les grosses roues en alliage et le tableau de bord.
Un cocktail équilibré et valorisant avec ses chromes abondants. La béquille centrale brille par son absence. Heureusement, la latérale se montre efficace.

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