La position de conduite, agréable, devient rapidement inconfortable au-delà d’une quarantaine de kilomètres, à cause de l’étroitesse et la dureté de la selle. Autres détails qui fâchent, les connexions électriques peu protégées qui provoquent des bugs au tableau de bord en cas de pluie ainsi que la corrosion naissante qui laisse présumer un traitement de surface léger.

Le terrain de prédilection de cette Beta se situe en ville ou sur route sinueuse, où chaque trajet devient prétexte à se faire plaisir. La vivacité du train avant, renforcée par le grand guidon et la roue de 17 pouces, autorise des changements de directions rapides et précis. Quel que soit l’état du bitume, les suspensions fournissent un travail remarquable, qui, avec le grip des pneus, assure une tenue de route difficile à prendre en défaut. Les freins surdimensionnés se révèlent puissants et endurants. Stoppies assurés !

Le monocylindre de 350 cm3 emprunté à la Suzuki DR est souple mais souffre d’une courte plage d’utilisation qui impose de solliciter la boîte.

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