Pour 2008, les perspectives sont les suivantes : en championnat mondial d’Endurance, la classe Superbike est supprimée et la catégorie Superproduction est « libérée ». Son règlement devrait s’inspirer du JSB (Japan Superbike), ceci afin de permettre à des teams nippons de faire leur entrée dans cette catégorie.
Enfin, la catégorie Stocksport est maintenue en l’état.

En championnat de France, ce sont les coupes Promosport qui posent le plus de problèmes, puisque le taux d’inscrits en 2007 a chuté de 25 %. La faute à la disparition de la catégorie 250 et au « glissement de 20 % des participants aux courses annexes ». Mais les machines 3-cylindres de 675 cm3 sont admises, ce qui va permettre à Triumph de mettre un pied dans cette épreuve.

En championnat Superbike, le « Trophée Pirelli » est reconduit avec un « excellent niveau ». Pour preuve, Nicolas Pouhair et Axel Maurin, wild card en 600 Superstock à la finale de Magny-Cours, ont figuré dans le Top 15 pour leur première épreuve internationale.

Le prix des machines est limité à 14.500 € pour les supersport et à 22.700 € pour les superbike 1000, ce qui exclut des machines typées « racing » comme la Ducati 1098 R. Enfin, les courses se disputeront sur deux manches en Supersport et en Superbike.

Sur le plan politique, Jean-Pierre Mougin a rappelé que les activités motorisées « sont en grand danger, avec des lois et des décrets (…) en tous genres qui étouffent progressivement [les] organisateurs ». Mais l’instance peut compter sur sa puissance (64000 licenciés) qui en fait la « fédération moto la plus importante au monde ».

On peut aussi regretter que l’objectif de l’ouverture de 10 circuits pour 2010 ne soit pas atteint, le dossier n’ayant pas ou très peu avancé.