Enquêtes post-accident

Ce 7 novembre, le préfet a également proposé aux militants de participer aux Enquêtes comprendre pour agir (ECPA) en Gironde. Un point positif : « Le but est de décrypter les accidents impliquant motos et scooters, avec l’aide de spécialistes comme les militants de la FFMC qui profitent de l’expertise de 30 ans de cette fédération », explique Marianne Grand, coordinatrice de la FFMC 33. « Des actions correctives seront apportées si nécessaire. » Comme rallumer les réverbères ?

Alternatives à la sanction

La substitut du procureur de la République, présente le 7 novembre, a proposé des alternatives pénales aux sanctions encourues par des motards pris en infraction. Celles-ci ne conviennent pas à la FFMC 33. Il s’agit de travaux d’intérêt général dans un centre de rééducation physique, ou de stages de sensibilisation à la sécurité routière.

Éducation

« Nous soutiendrons chaque action du préfet ayant un but de prévention, de formation et d’information, explique Marianne Grand. Nous défendons l’idée d’alternatives aux poursuites qui soient pédagogiques et préventives. Nous avons rappelé nos différentes actions de prévention des risques, notamment notre module « Éducation Routière à la Jeunesse », agréé par le ministère de l’Éducation nationale depuis 2010. La FFMC a sensibilisé environ 1.500 collégiens à la sécurité routière, en 2012, en milieu scolaire ».

En conclusion, la FFMC 33 est soulagée d’être écoutée des autorités locales, et de prendre part à une concertation sur la sécurité des motards, dans laquelle elle s’impose en spécialiste. Mais il reste à rallumer la lumière…

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