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J. Laperrousaz, réal de "Continental Circus"

Le nom de Jérôme Laperrousaz reste à jamais attaché au mythique « Continental Circus ». Retour en 69 donc, date de la réalisation du film, où la course, les hommes, le rock… et la mort sont toujours évoqués avec la même passion par le réalisateur. Moteur… ça tourne…

Romantisme. « Je l’ai tourné après 68, c’était une époque particulière où l’on vivait ses rêves quitte à tutoyer la mort », explique Laperrousaz, qui fait un parallèle entre le destin brisé des pilotes et celui des rock stars telles Jimi Hendrix ou Janis Joplin, ces hommes et femmes ayant comme point commun de narguer la mort, jusqu’à ce qu’elle les rattrape.

« Findlay et mes personnages sont des héros romantiques », concluait le réalisateur honoré, encore ému quarante ans après par la disparition de Bill Ivy. Lors du GP de RDA en 69, sa Jawa 350 serrait et propulsait son pilote sur un muret. Ivy décédait à l’hôpital.

Le héros de « Continental Circus », Findlay, reprenait la moto d’usine de son homologue, et vivait la même mésaventure mécanique en Italie, ayant lui la chance d’échapper à la mort.

Ce croisement de trajectoires humaines résume le film, celui-ci soulignant avec emphase les risques épiques pris par les pilotes de l’époque, épris d’une certaine forme de romantisme.

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