Ce mercredi 15 mai dans l’Essonne, aux abords de l’autoroute A126 au niveau de Chilly-Mazarin, la police nationale a testé un nouvel objet permettant d’identifier les motards en infraction. C’est par voie aérienne, à l’aide de deux drones - également employés pour contrôler la progression des flammes lors de l’incendie de Notre-Dame -, que les forces de l’ordre ont verbalisé des deux-roues.

Efficace
L’objectif de la police était clair : surveiller le comportement des motards, plus spécifiquement, le franchissement des lignes blanches. Cette opération « commando » s’est déroulée sur l’A126. L’endroit n’a pas été choisi au hasard ; plusieurs accidents graves ont eu lieu sur cette route au cours des derniers mois. À l’aide de ces drones, les policiers repèrent les contrevenants depuis les cieux. Ils doivent ensuite être interpellés par une brigade placée au bord de la route. Ces drones n’embarquent pas de radars susceptibles de relever directement l’infraction. D’après nos informations obtenues auprès de la Préfecture de police de Paris ce matin, il n’en existerait pas (pour l’instant).
En 1h15, 35 motards ont été verbalisés. Efficace...

Une première
Récemment testé à Bordeaux, c’est la première fois qu’un contrôle routier par drone s’effectuait en Île-de-France. Cette opération menée par la Préfecture de police de Paris et la CRS autoroutière de Massy (Essonne) visait spécifiquement les 2-roues. Elle permet de relever, au choix, une infraction parmi les 3 suivantes : le franchissement de la ligne continue, la circulation à contresens et la circulation sur une bande d’arrêt d’urgence. Au final, trois points en moins sur le permis et 90 € d’amende.

Voici donc l’émergence d’une nouvelle forme de contrôle de nos comportements, directement venue d’en haut. Pensez donc de temps à autre à jeter un coup d’oeil vers le ciel...

Publicité