Crée il y a un peu plus de 40 ans par Henri Malartre le musée est aujourd’hui propriété de la Ville de Lyon. Le Musée abrite une impressionnante collection d’automobiles, de cycles et de motos.
Contrairement à ce que certains pourraient être tentés de croire le musée n’est pas un lieu où les mécaniques d’hier attendent que tombe la poussière des ans, la plupart des véhicules des collections du musée ont été restaurés et sont régulièrement entretenus et maintenus en état de marche.

Radior une marque centenaire

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Depuis le mois de Mai et jusqu’à la fin du mois de septembre le musée accueille l’exposition consacrée à la marque Radior , crée en 1904 à Bourg en Bresse (01). cette exposition fut rassemblée à l’initiative de l ’ ARCMA (Association Revermontoise pour la Conservation des Mécaniques Anciennes) et de Claude Gallet historien de la marque. Une trentaine de motos et de cyclomoteurs sont exposés ainsi que des pièces et des documents d’époque .
Plus d’infos sur l’exposition Radior dans Moto Magazine n° 210.

La bête du Givaudan

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Honneur aux ancêtres et à cette Givaudan une des premières motos lyonnaises connues du début du siècle dernier. Le cadre est de type bicyclette renforcé, le moteur est un monocylindre à soupape d’admission automatique et à soupape d’échappement commandée. Pas d’embrayage ni de boite de vitesse, la transmission est directe par courroie. Si la moto ne possède pas de suspensions on notera le souci du constructeur d’offrir au pilote le confort d’une selle suspendue par pas moins de 4 ressorts.

Power Plus

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Eternelles et redoutables rivales des Harley avant la deuxième guerre mondiale, les célèbres Indian. Le modèle présenté est une 1000 Power Plus attelée de 1919. On notera que cet ancêtre est une moto innovante pour son époque comme en témoigne la présence de suspensions avant et arrière par ressorts à lames.

MGC, une moto révolutionnaire

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Marcel Guiguet son constructeur, un artisan de génie, la voulait idéale.
Présentée pour la première fois à la Foire de Lyon de 1929 la 500 MGC est une moto révolutionnaire par sa partie cycle : pas de cadre, un réservoir en aluminium moulé et un carter inférieur du même métal servant de réservoir d’huile et reliés par de robustes tirants d’acier forment l’ossature de la moto. Révolutionnaires les MGC le seront aussi par le freinage intégral commandé par câbles dès 1929, soit quelques 40 ans avant la seconde invention du freinage intégral par Moto Guzzi. A la fois imposante et élégante par ses lignes elle préfigure dès 1929 les motos du milieu et de la fin des années 30.

Le modèle présenté est une 500 N3A de 1931 à moteur Jap culbuté et boite Burman 3 vitesses. On notera la présence sur le réservoir d’une instrumentation de bord très complète comportant déjà une montre et une jauge à essence.

Spéciale course

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La 1000 Koehler-Escoffier, spéciale Georges Monneret (à droite), un des rares pilotes à maîtriser la puissance diabolique de l’engin animé par un bi-cylindre en V à ACT conçu dans les années 30 par la firme lyonnaise. Cette moto est en configuration courses de cotes, alimenté au méthanol. IL développe plus de 80 chevaux. Afin d’éviter que le pneu arrière ne tourne sur la jante au démarrage, une bonne colle était nécessaire. A gauche une autre belle d’antan une 500 Saroléa (marque belge) des années 30.

« Rapide » Vincent

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Les motos de légende sont entrées dans l’Histoire de la moto... et aussi dans les musées à l’exemple de cette superbe1000 Vincent type ’Rapide’ des années 50.

Régulièrement le musée organise des expositions à thème, cet été c’est un constructeur régional de motos qui est à l’honneur. L’ après midi du 4éme dimanche du mois est un peu le rendez vous des collectionneurs et aussi l’occasion pour les visiteurs d’admirer, de voir rouler des véhicules d’hier dans les allées du parc du musée, voire d’y prendre place en passager. En cette année 2004 dont plusieurs mois comportent un cinquième dimanche, c’est l’occasion de ’passer la 5éme’ c’est à dire de rouler chaque cinquième dimanche du mois en compagnie de collectionneurs au guidon de motos d’hier , seule condition importante à respecter : rouler au rythme des motos d’hier.

Bernard Lavandier correspondant 42

Pour contact : Musée Henri Malartre : 04-78-22-18-80
Attention : le Musée est fermé le lundi

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